« France : l'agression d'un représentant CGT à La Poste suscite des interrogations » : différence entre les versions

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Aussi, 80 postiers, principalement des brigades de soirée et de nuit, se sont [[Brèves : 26 octobre 2010#France|rassemblés mardi après-midi]] pour manifester leur désapprobation face aux propositions de La Poste dont la plupart sont non négociables. Et c'est justement au lendemain de ce rassemblement que le secrétaire de section subit cette agression. La nouvelle a suscité une vive émotion parmi ses collègues, notamment ceux des brigades de nuit. Après avoir autorisé un premier colloque annonçant l'agression, la Poste a interdit, par la suite, toute nouvelle prise de parole de la part des représentants syndicaux.
 
Le lendemain, le secrétaire départemental de la CGT PTT de {{w|Côte d'Or,}}, M. Jean-Luc Sac a alors demandé, à la direction du centre, de rendre compte de l'affaire lors de la prise de service du personnel de nuit où travaille la victime. Il a sollicité, à l'occasion, la présence de son directeur lors de ce compte-rendu. Ce dernier leur a opposé une fin de non-recevoir. Selon les syndicalistes, l'intéressé aurait déclaré que les faits se sont déroulés en dehors de son centre et de la Poste. Il a dépêché sur place son responsable de production lequel leur a signifié l'interdiction toute prise de parole. Par la suite, il a enjoint le personnel présent lors de ce rassemblement de reprendre son service sous peine d'être porté d'office gréviste et de quitter les lieux. Cette intransigeance a indigné les agents de nuit puis a provoqué des échanges verbaux particulièrement vifs avec leur responsable. Une quarantaine – soit la quasi-totalité des agents de nuit – ont choisi d'ignorer l'injonction. Ils ont alors écouté M. Jean-Luc Sac, secrétaire départemental, leur exposer la situation. L'encadrant chargé de la production a alors mis sa menace à exécution.
 
Par la suite, la CGT a donc annoncé la rupture de toutes négociations avec la direction concernant le projet de mise en place de la future PIC de {{w|Dijon}}. Les agents présents lors de ce colloque, couverts par un préavis de grève, ont quitté le centre en signe de protestation. De source syndicale, c'est la première fois, au centre qu'un directeur refuse de se rendre sur place à la suite de tels évènements. C'est, de plus, l'incompréhension face à l'attitude de la direction, jugée {{Citation1|hostile}} par la CGT et le personnel, qui s'ajoute au climat délétère qui y règne.