« France : la compagnie Continental Airlines reconnue responsable du crash du Concorde » : différence entre les versions

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[[Fichier:AirFranceConcorde.jpg|thumb|upright=1.3|Le Concorde]]
{{date|6 décembre 2010}}
Le {{w|Tribunal de grande instance (France)|Tribunal de grande instance}} de {{w|Pontoise}} a déclaré la compagnie {{w|Continental Airlines}} coupable {{Citation1|d'homicides et blessures involontaires}} dans le {{w|Vol 4590 Air France|crash}} crash du {{w|Concorde}} du {{date2|25|juillet|2000}}. L'avion avait pris feu au décollage de l'{{w|Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle|aéroport de Roissy}} et s'était écrasé sur un hôtel à {{w|Gonesse}} tuant 109 passagers et 4 personnes dans l'établissement en question. En s'élançant, un pneu du supersonique avait éclaté à cause d'une plaque de titane restée sur la piste. Les débris de ce pneu avaient alors touché le réservoir de l'appareil. Le kérosène s'était alors enflammé provoquant la catastrophe que l'on sait.
 
Dans ses énoncés, le jugement retient que la plaque en titane provenait d'un appareil appartenant à la compagnie Continental Airlines. Selon les juges, l'organisation de cette compagnie et {{Citation1|la maintenance de ses avions étaient problématiques}}, note l'agence {{Reuters}}. Ils reprochent, en outre, à son mécanicien d'avoir mal {{Citation1|travaillé sur un appareil mal entretenu}}. Sa responsabilité a été personnellement engagée pour avoir forgé, en méconnaissance de la réglementation, la pièce en titane. La compagnie a donc été condamnée à {{formatnum:200000}} euros d'amende, et son mécanicien à quinze mois de prison avec sursis. Elle devra la somme de un million d'euros à la compagnie {{w|Air France}} au titre du préjudice moral et de l'atteinte à l'image. Les parties civiles présents obtiennent de {{formatnum:1500}} à {{formatnum:40000}} euros de {{w|dommages-intérêts}}. Les autres ont préféré passer un accord de dédommagement avec les assurances pour un coût total de cent millions d'euros. Ces dernières pourraient se retourner contre la société pénalement responsable.