« Côte d'Ivoire : Gbagbo ne cède pas » : différence entre les versions

Alors que la [[{{w:Communauté internationale|communauté internationale]]}} hâte [[{{w:Laurent Gbagbo|Laurent Gbagbo]]}} de quitter le pouvoir et que les premières sanctions sont tombées, le [[{{w:|Président de la République (Côte d'Ivoire)|président]]}} autoproclamé de [[{{w:Côte d'Ivoire|Côte d'Ivoire]]}} est resté droit dans ses bottes mardi soir lors de son allocution à la télévision d'État {{w|Radiodiffusion-Télévision ivoirienne|RTI}}<ref>Radiodiffusion-Télévision ivoirienne.</ref>, la première depuis le second tour contesté de l'élection présidentielle. {{citation1Citation1|J'ai remporté le scrutin, je suis le président de la république de Côte d'Ivoire}} a déclaré le président sortant avant de remercier les Ivoiriens de leur confiance. La [[{{w:|Commission électorale indépendante (Côte d'Ivoire)|Commission électorale]]}} a pourtant déclaré son rival [[{{w:Alassane Ouattara|Alassane Ouattara]]}} vainqueur avec 54 % des voix au second tour de la présidentielle le 28 novembre dernier, un résultat reconnu par l'ensemble de la communauté internationale. Mais le [[{{w:|Conseil constitutionnel (Côte d'Ivoire)|Conseil constitutionnel]]}} en a décidé autrement et son président, ami du candidat sortant, avait déclaré ce dernier vainqueur avec 52 % des voix.

Laurent Gbagbo a tenu un discours offensif quant au désaveu de la communauté internationale à sa victoire revendiquée : {{citation1Citation1|Ils nous font la guerre}} a-t-il affirmé. {{citation1Citation1|Cela n'est pas acceptable et cela ne sera pas accepté}} a-t-il prévenu. Il a également renouvelé son exigence de voir partir les troupes de l'{{w|Organisation des Nations unies|ONU}}<ref>Organisation des Nations unies.</ref> ainsi que les soldats français de l'{{w|opération Licorne}} : {{citation1Citation1|J'entends obtenir satisfaction sur cette exigence capitale de notre souveraineté}}. Le président sortant s'est toutefois dit {{citation1Citation1|prêt à accueillir un comité d'évaluation sur la crise post-électorale}} en Côte d'Ivoire. Cette mission serait dirigée, d'après lui, par un représentant de l'[[{{w:Union africaine|Union africaine]]}} et comprendrait notamment des représentants de la [[{{w:|Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest|CEDEAO]],}}<ref>Communauté économique des États de l'[[w:OrganisationAfrique desde Nationsl'Ouest.</ref>, unies|de l'ONU]] et de l'[[{{w:Union européenne|Union européenne]]}}. Son but serait d'{{citation1Citation1|analyser objectivement les faits et le processus électoral pour un règlement pacifique de la crise}}.

Il s'est aussi adressé aux {{citation1Citation1|personnalités qui se trouvent à l'hôtel du Golf}}, le QG de son rival. Il les a appelées à regagner leur domicile. {{citation1Citation1|Personne ne les contraint ([…)], elles sont libres de leurs mouvements}} a-t-il assuré. Plus tôt dans la journée, le premier ministre du gouvernement de Ouattara, [[{{w:Guillaume Soro|Guillaume Soro]]}}, avait appelé à {{citation1Citation1|la désobéissance au gouvernement factice jusqu'à son départ}}.

SuiteÀ la suite au discours présidentiel, le porte-parole de l'armée fidèle à Laurent Gbagbo s'est également exprimé à la télévision d'État pour annoncer la levée du {{w|couvre-feu}} nocturne en vigueur depuis la veille du scrutin du 28 novembre. {{citation1Citation1|Cette mesure permettra assurément aux différentes familles de vivre les fêtes de fin d'année et de Nouvel An dans de très bonnes conditions}} a estimé le colonel-major Hilaire Babri Gohourou.

Le camp de [[w:Laurent Gbagbo|Laurent Gbagbo]] s'est moqué de sanctions qui font {{citation1Citation1|sourire}}, alors que le {{w|secrétaire général des Nations unies}} [[{{w:Ban Ki-moon|Ban Ki-moon]]}} a appelé la communauté internationale à apporter son aide aux forces de l'[[{{w:|Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire|ONUCI]]}}, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire.

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|auteur=Agence France-Presse{{AFP}}

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