« Algérie : le président Abdelaziz Bouteflika va lever l'état d'urgence » : différence entre les versions

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{{Protestations dans les pays arabes de 2010-2011}}
{{date|3 février 2011}}
Le président {{w|Abdelaziz Bouteflika}} a annoncé durant le conseil des ministres la levée de l'{{w|état d'urgence}} en vigueur depuis 19 ans {{Citation1|dans un très proche avenir}}, rapporte l'{{APS}}, répondant ainsi aux appels de l'opposition et de représentants de la société civile. Ce dernier a aussi promis un accès de tous les partis aux médias et des mesures en faveur de l'emploi, mais n'a pas autorisé les manifestations dans la {{w|Wilaya d'Alger|wilaya}}<ref>DivisionUne {{w|Liste des wilayas d'Algérie|wilaya}} est une division administrative qui existe dans plusieurs pays africains et asiatiques. Elle correspond à peu près à ce que d'autres pays appelleraient département, région ou province.</ref> d'{{w|Alger}} {{Citation1|pour des raisons d'ordre public bien connues, et certainement pas pour y empêcher une quelconque expression}}, selon le président. Mais elles sont autorisées partout ailleurs {{Citation1|pour autant que les demandes et les conditions exigées par la loi soient réunies}} alors qu'une grande marche pour la démocratie est prévue le 12 février. Début janvier, cinq jours d'émeutes contre la vie chère avaient fait cinq morts et plus de 800 blessés.
 
Pour M. Bouteflika, l'état d'urgence {{Citation1|n'a, à aucun moment, entravé une activité politique pluraliste des plus riches, ni contrarié le déroulement de campagnes électorales intenses, de l'avis même des observateurs qui les ont suivies}} et avait été instauré {{Citation1|pour les seuls besoins de la lutte antiterroriste et c'est cette raison uniquement qui en a dicté le maintien sur une base légale}}. Pour permettre la poursuite de la lutte anti-terroriste, il demande au gouvernement {{Citation1|de s'atteler, sans délais, à l'élaboration de textes appropriés}}.
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Hier, son vice-ministre {{w|Noureddine Yazid Zerhouni}} soutenait que {{Citation1|la levée de l'état d'urgence n'[était] pas à l'ordre du jour}} et que la marche programmée le 12 février prochain par la toute nouvelle Coordination pour le changement démocratique ne serait pas autorisée par le ministère de l'Intérieur par crainte de dérapages.
 
Vingt-et-un députés de plusieurs formations politiques avaient déposé mardi un projet de loi devant l'{{w|Assemblée populaire nationale (Algérie)|Assemblée populaire nationale}} pour la levée de l'état d'urgence en estimant que l'amélioration de la situation sécuritaire {{Citation1|enlève tout argument pratique au maintien de cet état de fait}}. L'état d'urgence avait été décrété au plus fort des violences islamistes le {{date2|9|février|1992}} après l'annulation par l'armée du secondpremier tour des {{w|Élections législatives algériennes de 1991|élections législatives de 1991}}, alors que le {{w|Front islamique du salut}} était surarrivé lelargement point deen remportertête.
 
{{notes}}