« Intervention militaire en Libye : le Charles-de-Gaulle quitte Toulon » : différence entre les versions

[[Fichier:FS CdG6.jpg|thumb|Le porte-avions ''Charles -de -Gaulle''.]]

[[Fichier:110319-N-7231E-001.jpg|thumb|Un missile Tomawhak, tiré cette nuit depuis le destroyer américain USS Barry.]]

Le {{w|porte-avions}} français à propulsion nucléaire français ''{{w|Charles -de-Gaulle (porte-avions)|Charles-de-Gaulle}}'' a quitté son port d'attache de {{w|Toulon}} à 13 h (heure locale), afin de prendre part à l'{{w|opération Aube de l'odyssée}} en {{w|Libye}}. Il croisera au large des côtes libyennes, permettant aux avions de chasse français un survol permanent du territoire.

Ce navire, de 42 000 {{unité|42000|tonnes}} à plein, navigue à 27 nœuds ; il traversera donc les {{unité|1000 |km}} qui séparent Toulon de la Libye en 24 heures. Cependant, afin d'embarquer les avions qui décolleront de {{w|Bretagne}} dans l'après-midi, la durée totale du voyage est estimée entre 36 et 48 heures.

Le groupe aérien est composé d'une vingtaine d'appareils dont une quinzaine avions de chasse (8 Rafale et 6 Super Étendard modernisés). Des hélicoptères de la marine et de l'armée de l'air, qui seront utilisés en cas d'éjection de pilotes, et deux ''HewkeyeHawkeye'' pour le contrôle aérien, complètent le dispositif.

La flotte d'escorte qui l'accompagne est composée de trois frégates : l'une de défense anti-sous-marine, le ''Duplex'', l'autre anti-aérienne, le ''Forbin'', et une dernière, « multimission », l'''Aconit''. IlsElle assureront sala protection du ''Charles-de-Gaulle''.

Le ravitaillement des avions de chasse, très gourmands en carburant, en munitions et essence, est effectuée par le pétrolier ''laLa Meuse''. Le porte-avion, étant nucléaire, n'a pas besoin d'être approvisionné.