« ITER : dernière étape avant le lancement » : différence entre les versions

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Aujourd'hui est signé au [[w:palais de l'Élysée|palais de l'Élysée]] ([[w:Paris|Paris]]), en présence de [[w:Jacques Chirac|Jacques Chirac]], du président de la [[w:Commission européenne|Commission européenne]] et président d'[[w:Euratom|Euratom]], [[w:José Manuel Barroso|José Manuel Barroso]], et du commissaire européen chargé de la Science et de la Recherche, [[w:Janez Potocnik|Janez Potocnik]], l'accord permettant la construction du réacteur expérimental de fusion nucléaire [[w:ITER|ITER]] à [[w:Cadarache|Cadarache]] ([[w:Bouches-du-Rhône|Bouches-du-Rhône]]) entre les sept partenaires du projet (six pays : [[w:Chine|Chine]], [[w:Corée du Sud|Corée du Sud]], [[w:États-Unis d'Amérique|États-Unis d'Amérique]], [[w:Inde|Inde]], [[w:Japon|Japon]] et l'[[w:Union européenne|Union européenne]]).
 
Ce projet ITER (''International Thermonuclear Experimental Reactor'' ou réacteur international thermonucléaire expérimental) a pour but de démontrer la faisabilité de la réaction de [[w:fusion thermonucléaire|fusion thermonucléaire]] puis de la porter vers une mise en production industrielle. En effet, cette réaction, qui suppose la fusion - c'est-à-dire un rapprochement suffisant - de deux noyaux d'[[w:hydrogène|hydrogène]] afin de produire une énergie considérable. Pour donner un ordre de grandeur, 1 kg de combustible utilisé produirait autant d'énergie que ... 10 millions de litres de [[w:pétrole|pétrole]], réalisant en cela un substitut pour un carburant en train de s'épuiser alors que la population mondiale va croissant. Ce carburant de fusion (à partir de [[w:deutérium|deutérium]] et de [[w:lithium|lithium]]) est disponible en grande quantité puisqu'il est abondant dans l'eau : un litre d'eau de mer pourrait ainsi générerengendrer une énergie équivalente à celle d'un litre de pétrole ! En plus de cette abondance de combustible, ce qui n'est pas le cas de la filière nucléaire actuelle utilisant le [[w:plutonium|plutonium]] ou l'[[w:uranium|uranium]], les déchets radioactifs produits ont une durée de vie moindre, et aucun [[w:gaz à effet de serre|gaz à effet de serre]] n'est produit.
 
D'un point de vue économique, la construction (devant durer 10 ans) à partir de 2008 coûtera aux partenaires du projet 4,6 milliards d'euros. L'Union européenne en financera 50%, dont 10% pour la France, les six autres partenaires apportant chacun 10% de la somme totale. L'exploitation du réacteur, qui durera elle 20 ans, coûtera 4,8 milliards d'euros, financés à 34% par l'UE, dont 7% pour la France, les six autres partenaires apportant chacun 11% de la somme. Le projet devrait générerengendrer en France, et surtout en [[w:Provence-Alpes-Côte-d'Azur|Provence-Alpes-Côte-d'Azur]], quelque 3 000 emplois directs et indirects. Durant la phase d'exploitation, 1000 emplois directs - dont 400 scientifiques - étrangers pour les deux tiers, seront créés. Des appels d'offres seront lancés par chacune des parties signataires de l'accord. Les français [[w:Air Liquide|Air Liquide]], [[w:Alstom|Alstom]], [[w:Areva|Areva]], [[w:Bouygues|Bouygues]], l'américain [[w:General Electric|General Electric]] ou encore le japonais [[w:Mitsubishi|Mitsubishi]] pourraient être intéressés par ce projet.
 
Les opposants au projet, parmi lesquels [[w:Greenpeace|Greenpeace]] et le réseau [[w:Sortir du nucléaire|Sortir du nucléaire]], dénoncent le coût du projet et son absence de résultats garantis, l'estiment "dangereux", "improbable" et indiquent que les déchets produits seront à gérer par les générations futures (un {{guil|cadeau empoisonné}})