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Le bilan pourrait même être plus lourd car la police tire à balles réelles. Il y aurait en fait parmi eux des mercenaires d'après des témoignages rapportés hier matin sur {{w|France Info}}. La plupart des manifestations ont lieu à {{w|Benghazi}}, deuxième ville du pays à {{formatnum:1000}} km à l'est de {{w|Tripoli}} mais selon des témoins joints par l'{{AFP}}, des heurts sanglants ont éclaté hier à Musratha, à 200 km à l'est de la capitale. La répression est qualifiée de {{Citation|massacre}} par certains habitants de la ville. Par ailleurs, des tireurs embusqués ont ouvert le feu lorsque des personnes endeuillées ont tenté de prendre un bâtiment militaire d'assaut. Pour la première fois, des manifestants défient le leader libyen, {{w|Mouammar Kadhafi}}, au pouvoir depuis 41 ans. De leur côté, les partisans du pouvoir en place ont organisés des rassemblements a Tripoli.
Nombreuses sont les réactions internationales, {{Citation1|nous appelons à la retenue, nous exhortons à mettre fin aux violences et à dialoguer}}, a déclaré la chef de la diplomatie européenne {{w|Catherine Ashton}}. Les {{w|États-Unis}} avertissent que d'autres manifestations et incidents violents pourraient
Sur place les sources indépendantes sont rares puisque le gouvernement empêche les journalistes locaux et internationaux de couvrir cette contestation. De même, {{w|Internet}} a été coupé afin d'empêcher l'opposition d'avoir accès a un outil majeur de la mobilisation. Le dirigeant libyen a essayé de désamorcer le mouvement en doublant les salaires des fonctionnaires et en libérant 110 personnes soupçonnées d'être des militants islamistes.
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