« « Faucheurs d'OGM » : la cour d'appel d'Orléans rendra son arrêt le 27 juin 2006 » : différence entre les versions
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[[Image:Yves Manguy.JPG|thumbs|right|145px|Yves Manguy maire et faucheur]]
{{date|18 mai 2006}}
La cour d'appel d'Orléans, devant laquelle comparaissaient les 49 « faucheurs d'[[w:Organisme génétiquement modifiés|OGM]] » mis en examen
Cette fois, quatre mois d'emprisonnement ferme ont été requis à l'encontre de [[w:Jean-Émile Sanchez|Jean-Émile Sanchez]], ancien porte-parole de la [[w:Confédération paysanne|Confédération paysanne]], déjà condamné dans deux affaires similaires. Une peine d'un mois ferme et trois mois avec sursis a été réclamée contre trois faucheurs ayant participé aux deux actions de 2004 et 2005. Pour les 45 autres prévenus, dont deux élus Verts, Francine Bavay (vice-présidente de la région Ile-de-France) et Yves Contassot (adjoint au maire de Paris, chargé de l'environnement), l'avocate générale a requis quatre mois avec sursis, assortis d'une amende de {{formatnum:1500}} euros et de peines d'interdiction des droits civils, civiques et familiaux. La partie civile, qui a reçu l'appui de la [[w:FDSEA|FDSEA]], soutient que les faucheurs sont intervenus
Les faucheurs soutiennent que les promesses délivrés par les producteurs de semences ne sont pas tenues, la productivité n'est pas à la hauteur, notamment en Inde avec le coton Bt. La contamination des voisins est irrémédiable suivant des zones d'implantation des OGM, le choix des citoyens non respectés <ref name="OGM">Source : article sur un <span class="plainlinks">[http://www.ogm.gouv.fr/experimentations/consultation_public/consultation_public.htm sondage gouvernemental]</span> selon lequel les OGM ne seraient pas acceptés par la population.</ref> Le maïs semé avait été déclaré illégal par le conseil d'État, ce qui avait contribué, selon les faucheurs et leurs sympathisants, à rendre encore plus justifiée leur décision de détruire le maïs transgénique. Près d'un quart des champs de maïs testés en Espagne (pays qui a autorisé la culture de certaines variétés comme le maïs MON863) se révèlent contaminés par du maïs OGM jusqu'à un taux de 12,6%. Les distances entre les parcelles ne sont pas respectées, car un des arguments majeurs des faucheurs est la co-existence impossible, car le pollen du maïs peut se propager jusqu'à {{formatnum:2000}} mètres dans des conditions moyennes de vent (cette distance augmentant par la force du vent), la distance de sécurité prévu par décret royal est de 50 mètres ou 4 rangées de maïs {{guil|tampon}}. Une situation qui est largement dénoncée.
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