« L'île d'Anjouan est à nouveau aux mains des forces comoriennes » : différence entre les versions

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Cette opération, baptisée {{guil|Démocratie aux Comores}}, a débuté le 25 au matin, avec le débarquement de plusieurs centaines d'hommes de quatre navires, soutenus peu de temps après par une centaine de militaires équipés de véhicules armés de mitrailleuses qui ont rapidement repris le contrôle des villes de l'île après de {{citation|''brefs affrontements''}} dans la ville d'[[w:Ouani|Ouani]] et {{citation|''un court échange de tirs''}} à [[w:Mutsamudu|Mutsamudu]] la capitale. À [[w:Domoni|Domoni]], {{citation|''on a assisté à des scènes de fraternisation entre la population et les soldats soudanais''}}, selon le communiqué de l'armée.
 
En fin de matinée, le ministre comorien de la Défense [[w:Mohamed Dosara|Mohamed Dosara]] avait annoncé la reprise par l'armée de l'aéroport de l'île et de la capitale de Mutsamudu, après que des tirs d'armes lourdes aienteurent été entendus. {{citation|''Nous n'avons rencontré que peu de résistance''}}. Dans le même temps, le port d'Anjouan était passé sous le contrôle des troupes de l'Union africaine sans qu'aucune victime n'ait été officiellement signalée. La seule riposte relevée semble avoir été le fait d'une dizaine d'hommes armés qui attendaient un assaut à moins de deux kilomètres de la capitale où des coups de feu ont retenti dans l'après-midi. Selon un officier, trois {{guil|hauts gradés}} ont été arrêtés.
 
L'objectif principal de cette opération était de capturer l'homme fort de l'île, le colonel [[w:Mohamed Bacar|Mohamed Bacar]], au pouvoir depuis 2002. Celui-ci, selon plusieurs sources, aurait pris la fuite déguisé en femme. Il aurait été localisé dans un village côtier d'où il semblait vouloir gagner en bateau l'île [[w:France|française]] de [[w:Mayotte|Mayotte]]. Un responsable du gouvernement de Moroni a promis que Bacar et ses lieutenants seraient jugés pour viol, torture, emprisonnement arbitraire et déplacement de populations.