« France : trafic de médicaments » : différence entre les versions

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{{date|6 octobre 2006}} Un vaste [[wikt:trafic|trafic]] de [[w:médicament|médicament]]s a été mis au jour au début du mois d'octobre [[w:2006|2006]]. En [[w:France|France]], la [[w:sécurité sociale|sécurité sociale]] rembourse à 65 % de nombreuses spécialitéesspécialités médicinalespharmaceutiques prescrites par un [[wikt:médecin|médecin]]. Des individus se seraient fait prescrire en grande quantité des produits pharmaceutiques, se seraient fait rembourser le prix des traitement puis auraient revendu ces produits sur différents marchés. La destination des marchandises semble être l'[[w:Afrique|Afrique]] et l'Europe de l'Est.
 
La nouvelle direction du contrôle du contentieux et de la répression des fraudes, mise en œuvre en janvier 2006 par la [[w:Caisse Nationale d'Assurance Maladie|caisse nationale de l'assurance maladie]] (CNAM) est saisi de l'enquête. Elle s'interroge sur le rôle des médecins prescripteurs et des pharmacies ayant délivrés les médicaments et transmettra en décembre 2006 le dossier à la [[w:justice française|justice française]].
 
Le secrétaire général du [[w:Ordre des médecins|conseilConseil national de l'ordreOrdre des médecins]], Jacques Lucas, a exprimé des doutes quant à la possibilité d'une ''équipe organisée''. Il estime que tous médecins coupables de ce type de trafic pourraient être radiés des différents tableaux des Conseils de l'Ordre.
 
La sécurité sociale estime le préjudice entre 10 et 20 millions d'euros alors que M. Pierre Fender, directeur du service de la répression des fraudes dit ignorer le montant exact du préjudice. Cette affaire permet au ministre français de la santé, M. [[w:Xavier Bertrand|Xavier Bertrand]], d'annoncer de nouvelles mesures de contrôle des prescriptions avec la création d'un comité national de lutte contre les fraudes. Il n'a pas préciser la place par rapport à la direction du contrôle du contentieux et de la répression des fraudes qui n'existe que depuis 9 mois.
 
« Cet organisme va mettre en commun les moyens de l'assurance maladie, des caisses d'allocation familiales et de l'administration des fraudes pour traquer les abus », a indiqué le ministre interrogé par ''Le Parisien-Aujourd'hui en France''. Xavier Bertrand estime qu'enune surveillantmeilleure mieuxsurveillance lesdes abus, l'assurance-maladie pourrait économiser plus de 100 millions d'euros.
 
==Source==