« France : le NPA choisit Philippe Poutou comme candidat à la présidentielle » : différence entre les versions

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m Correction : les élections législatives en France ne sont pas un scrutin de liste.
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Les délégués élus par les militants du {{w|Nouveau Parti anticapitaliste}} (NPA) ont désigné à 53 % {{w|Philippe Poutou}} comme candidat à l'{{w|Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle}} qui se tiendra les 22 mai et 6 juin prochains. Réunis hier et aujourd'hui en conférence nationale, ils se sont prononcés par 122 voix pour et 50 contre en faveur de cet ouvrier de 44 ans, suivant en cela l'avis majoritaire de la commission des candidatures. 11 délégués se sont abstenus et 47 n'ont pas participé au vote. Le parti va donc se lancer dans la collecte des 500 signatures d'élus nécessaires pour que leur candidat puisse participer à l'élection.
 
Ouvrier à l'usine Ford de {{w|Blanquefort (Gironde)|Blanquefort}} (Gironde), Philippe Poutou était militant à la {{w|Ligue communiste révolutionnaire}} (LCR) avant d'adhérer au NPA. Délégué de la {{w|Confédération générale du travail}} (CGT), il s'est fait connaître des médias en tant que syndicaliste, notamment en 2010 quand le constructeur automobile américain a annoncé la fin de la production sur le site, menaçant ainsi {{unité|2000|emplois}}. Le conflit social qui s'ensuivit fut un succès partiel puisque la direction annonça en mai 2011 que 955 emplois seraient pérennisés. M.&nbsp;Poutou fut également tête de listecandidat de la LCR en Gironde pour les élections législatives de 2007 (2,70&nbsp;%), puis tête de liste du NPA en Aquitaine pour les régionales de 2010 (2,52&nbsp;%) ; il fut en deuxième position sur la liste du NPA aux élections européennes de 2009 dans le Sud-Ouest (5,30&nbsp;%)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/ER2009/04/072/033/033.html Résultats des élections européennes de 2009 dans le Sud-Ouest], sur le site du ministère français de l'Intérieur.</ref>. Malgré cela, il est quasi-inconnu dans l'opinion publique.
 
Les autres candidats possibles étaient les deux porte-parole, {{w|Myriam Martin}} et {{w|Christine Poupin}}, ainsi que Régis Louail, ouvrier chez Renault et militant politique et syndical. La Ligue communiste révolutionnaire, qui est à l'origine du Nouveau Parti anticapitaliste, avait présenté {{w|Olivier Besancenot}} aux élections présidentielles de 2002 et 2007. Jeune, dynamique et bon orateur, il avait réussi à acquérir dans l'opinion une importante sympathie qui avait été utilisée lors du lancement du NPA, vu comme un rassemblement anticapitaliste plus large que la LCR, petit parti trotskyste. Mais M.&nbsp;Besancenot avait annoncé début mai dans un courrier rendu public qu'il ne comptait pas être de nouveau candidat en 2012, mettant en garde {{Citation|contre les risques politiques de la personnalisation à outrance}} du parti. Il avait notamment pointé du doigt le fait que sa candidature avait été construite progressivement alors qu'il n'était que simple postier, et proposé de renouveler cette {{Citation|audace}} en continuant {{Citation|de surprendre en présentant aujourd'hui d'autres anonymes}} aux élections. Il avait également justifié son geste pour éviter que le parti ne se fige dans un comportement {{Citation|conservateur}} en ayant un {{Citation|candidat rituel à l'élection présidentielle}}. Le retrait de celui que beaucoup de militants voyaient comme le candidat naturel avait cependant jeté le parti dans l'incertitude.