« Droit en France : TF1 condamnée pour avoir diffusé les noms et grades de fonctionnaires de police lors d'un reportage » : différence entre les versions

[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « 100px|left|thumbs {{Sommaire flottant}} {{date|{{subst:#ifeq:{{subst:#time:j}}|1|1er|{{subst:#time:j}}}} {{subst:#time:F Y}}}} Le vendredi 4 novem... »
 
Publication de la page
Ligne 2 :
{{Sommaire flottant}}
{{date|9 novembre 2011}}
Le vendredi {{w|4 novembre 2011|4 novembre}} dernier, la {{w|Cour de cassation (France)|Cour de cassation}} vient de donner raison à des fonctionnaires de police dont les noms et grades ontavaient été diffusés à l'occasion d'un reportage. Les intéressés avaient acceptés d'être filmés à visage découvert lors d'un documentaire portant sur les activités de la brigade anti-criminalité. Les fonctionnaires en question ont eu la désagréable surprise de lire leurs noms et grade lors de la diffusion du document vidéevideogramme sur les antennes.
 
{{Encadré
|align=right
|marged=0
|longueur=40%
|titre=Article 1134 du code civil
|1=Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites.
 
Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise.
 
Elles doivent être exécutées de bonne foi.
}}
Ayant saisi la justice pour atteinte à la vie privée, ils ont fait valoir qu'ils n'avaient donné aucun instruction à ce sujet. Or, la cour d'appel d'Aix-en-Provence les débouta estimant que l'autorisation d'être filmé à visage découvert valait autorisation tacite de révéler l'identités des fonctionaires. Cette divulgation {{Citation1|découlait nécessairement et complètement de la seule diffusion de leur image, sans que cette révélation ait été en elle-même majorée par celle de leur nom et grade, même si l’une et l’autre de ces révélations ont pu conduire à des différences de réaction du public}}
 
Saisie d'un pourvoir, la cour de cassation censure l'arrêt ainsi rendu. S'appuyant sur l'article 1134 du code civil, sur les obligations légalement contractées, la première chambre civile a estimé, au contraire, que {{Citation1|l’accord donné par une personne pour la diffusion de son image ne peut valoir accord pour la divulgation de ses nom et grade.}} L'arrêt a été cassé et l'affaire renvoyée devant la cour d'appel de Montpellier.
 
== Voir aussi ==
* [[s:Cour de cassation, 10-24.|L'arrêt n° 1060 du 4 novembre 2011]] sur [[s:|Wikisource]].
 
== Sources ==
Ligne 19 ⟶ 33 :
 
{{Clr}}
{{Publication}}
 
{{Droit en France}}
{{DéveloppementMettre en une 2}}
[[Catégorie:France]]
[[Catégorie:Europe]]