« Religions : plus proche du texte latin, la nouvelle traduction anglaise du Missel romain déroute les fidèles » : différence entre les versions

[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
Maitab (discuter | contributions)
Seherr (discuter | contributions)
m typo/ortho
Ligne 18 :
Dorénavant, les catholiques anglophones devront donc suivre l'office dans la nouvelle traduction estampillée par Rome, à moins de suivre le [[w:Rite_tridentin|rite tridentin]] (jamais abrogé).
 
Dans l'enthousiasme de Vatican II, l'adaptation de la liturgie latine à l'anglais avait généré des imprécisionimprécisions doctrinales et des pratiques ''contraires'' à l'unité de l'EgliseÉglise catholique, déjà fustigées par les évêques britanniques en 1975 <ref name="Sacrosanctum Concilium">[http://www.sacrosanctum-concilium.org/textes/dc/1975/494/494.php Sacrosanctum Concilium]</ref> alors que le nouveau Missel de Paul VI <ref name="Eglise Catholique">[http://www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/guide-de-l-eglise/saint-siege-et-vatican/motu-proprio/le-missel-romain-de-paul-vi.html Eglise Catholique]</ref> n'avait que 6 ans (1969).
 
La nouvelle version recadre ces points doctrinaux dont se sont écartés les anglophones depuis 40 ans, (''unicité'' au lieu de ''consubstantialité'', par exemple). Mais elle a déjà rencontré de nombreuses oppositions.
Ligne 24 :
Des associations de prêtres irlandais la trouvent trop littérale et difficile à comprendre pour les fidèles. Des jésuites américains, comme le très actif Père Ryan, l'estiment contraire à l’esprit de liberté de Vatican II.
 
Pour Anthony Ruff, moine bénédictin et célèbre liturgiste, démissionnaire de l'ICEL, l'oeuvreœuvre collégiale serait surtout celle {{Citation|d'un petit groupe}}, sans consultation du ''bas-clergé'' ni des laïcs, et imposée par Rome aux évêques {{Citation1|en violation de leur autorité épiscopale légitime}}.
 
D'ailleurs, jusqu'aux évêques, comme celui d'Erié, on ne compte plus les hermétiques à l'''ineffable'' et autres subtilités apophatiques du divin, qui obligent à se plonger dans les arcanes de la cosmogonie et de la théologie chrétiennes.