« Troubles dans les institutions de l'UE en raison des changements prévus sur le statut du personnel » : différence entre les versions

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Selon les syndicats, le niveau de rémunération après la réforme rend déjà difficile le recrutement du personnel qualifié dans certains pays comme le {{w|Luxembourg}}, le {{w|Danemark}} ou au {{w|Royaume-Uni}}. Dans certains pays, les Institutions de l'UE paient leur personnel en-dessous du salaire minimal légal du pays respectif. C'est le cas, par exemple, du Luxembourg et certaines nationalités commencent à être sous-représentées dans les Institutions.
 
Les conditions d'emploi après la réforme Kinnock sont telles qu'il devient difficile de recruter même parmi les ''nouveaux'' États membres comme la {{w|Bulgarie}} ou la {{w|Roumanie}}, qui disposent des qualifications demandée par l'UE mais déclinent souvent les offres. La diminution des salaires crée un grand risque de nationalisation des Institutions et donc de paralysie ce qui aurait pour conséquence la perte de la garantie de leur neutralité et de leur impartialité, en un mot, de leur crédibilité et de leur légitimité.
 
Les fonctionnaires nommés à vie qui sont responsables à vie pour tous ces actes, sont de plus en plus souvent remplacés par des agents recrutés pour une période dépassant rarement 3 ans. Ils sont parfois même remplacés par des sociétés privées ce qui peut créer un risque de dysfonctionnement des Institutions. Selon les syndicats, cette méthode de gestion des ressources humaines est aussi plus coûteuse. D'une part, elle l'est en raison des frais liés aux recrutements incessants, aux fins de contrats, à la formation et à la gestion de la transmission des connaissances. Elle est encore plus coûteuse lorsque le personnel est prêté par des société privées, ou lorsque des experts sont facturés plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'euros par jour.