« Troubles dans les institutions de l'UE en raison des changements prévus sur le statut du personnel » : différence entre les versions

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correction orthographe/grammaire
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{{Date|14 décembre 2011|local={{w|Bruxelles}}}}Les syndicats appellent à une manifestation de tous les membres du personnel devant le siège de la [[w:Commission européenne|Commission]] aujourd'hui.
 
Les deux dernières Assemblées générales, les 9 et le 22 novembre, onont démontré la radicalisation des positions du personnel d'un côté, et du Conseil des ministres, de l'autre. La tension est tellement forte que les syndicats des différentes institutions ont créé un {{guil|Front commun}}, pour la première fois après 2003 et ''{{guil|[http[w://en.wikipedia.org/wiki/european_Civil_Service:European Civil Service#Salary_and_allowancesSalary and allowances|La reformeréforme Kinnock]]}}''.
 
<!-- SuiteÀ la suite suite intervention de I1U2 : (la lettre sera poublier que le 14.12. ...) ; au lieu de supprimer ce point, je l'ai juste masqué.
En complément de la manifestation, le ''Front commun inter institutionnel de la représentation du personnel'' a publié une '''[http://www.europe-solidarity.eu/documents/Lhog20111208_FR.pdf Lettre ouverte aux Chefs d’États et de Gouvernements de l'Union européenne]'''.
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Selon les syndicats, le niveau de rémunération après la réforme rend déjà difficile le recrutement du personnel qualifié dans certains pays comme le {{w|Luxembourg}}, le {{w|Danemark}} ou au {{w|Royaume-Uni}}. Dans certains pays, les Institutions de l'UE paient leur personnel en-dessous du salaire minimal légal du pays respectif. C'est le cas, par exemple, du Luxembourg et certaines nationalités commencent à être sous-représentées dans les Institutions.
 
Les conditions d'emploi après la réforme Kinnock sont telles qu'il devient difficile de recruter même parmi les ''nouveaux'' États membres comme la {{w|Bulgarie}} ou la {{w|Roumanie}}. Les personnes disposent des qualifications demandées par l'UE déclinent souvent les offres. Une nouvelle diminution des salaires crée un grand risque de nationalisation des Institutions et donc de paralysie, ce. quiCeci aurait pour conséquence la perte de la garantie de leur neutralité et de leur impartialité, en un mot, de leur crédibilité et leur légitimité.
 
Les fonctionnaires nommés à vie et qui restent responsables à vie de tous leurs actes, sont de plus en plus souvent remplacés par des agents recrutés pour une période dépassant rarement 3 ans. Ils sont parfois même remplacés par des sociétés privées ce qui peut créer un risque de dysfonctionnement des Institutions. Selon les syndicats, cette méthode de gestion des ressources humaines est aussi plus coûteuse. D'une part, elleElle l'est en raison des frais liés aux recrutements incessants, aux fins de contrats, à la formation et à la gestion de la transmission des connaissances. Elle est encore plus coûteuse lorsque le personnel est prêté par des société privées, ou lorsque des experts sont facturés plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'euros par jour.
 
==Rappel de l'histoire==
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Depuis la réforme, les grades les plus bas (GF 1) débutent leur carrière avec environ {{formatnum:1600}} euros (brut) et les Projet et Office managers (AST) commencent avec environ 2300 euros (brut). Les cadres (AD) peuvent s'attendre à environ {{formatnum:3000}}&nbsp;euros en début de carrière.
 
CesCe ne sont que les rémunérations des directeurdirecteurs généraux (en fin de carrière) et des Commissaires qui atteignent les niveaux compris entre seize et vingt mille euros, ce qui est souvent relaté dans les médias.
 
== Changements en principe déjà acceptés ou acceptables ==
Sur le fond, le personnel de la fonction publique européenne est d'accord sur l'augmentation de l'âge de départ à la retraite de 63 à 65 ans, voire à 67 ans (c'est d'ailleurs la troisième augmentation dans les dix dernières années). Quant au temps du travail officiel, il augmentera de 37,5 heures à 40 heures hebdomadaires. Un grand nombre des fonctionnaires travaille déjà plus de 40 h par semaine et leur statut prévoit une disponibilité 24 heures sur 24 et, 7 jours sur 7 (sans aucune autre compensation pécuniaire ou en nature); donc le changement est donc purement factice.
 
Une nouvelle augmentation de l'impôt sur le revenu est également prévue pour une durée limitée dans le temps afin d'exprimer la solidarité des fonctionnaires de l'UE pendant la période de crise. Elle est envisageable mais uniquement comme mesure temporaire.
 
Cette taxe supplémentaire appelée maintenant {{Citation|prélèvement spécial"}}, et à l'origine {{Citation|prélèvement de crise}}, puis {{Citation|prélèvement de solidarité}} devrait être applicable jusqu'en 2012. et elleElle s'ajoute à de nombreuses autres taxes. Depuis son introduction en 2004, elle augmente chaque année. Après 2012, cette taxe supplémentaire devrait disparaitre et l'imposition sur le revenu des fonctionnaires devrait retomber à 45 % au lieu des 51 % prélevés aujourd'hui.
 
== Points de discorde ==