« Désaccord autour de l'ajustement annuel des salaires et pensions 2011 dans la fonction publique de l'UE » : différence entre les versions

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{{Citation à gauche|L'Union européenne et ses Etats membres n'avaient pas forcément besoin de ce nouveau conflit.<br><br>Une âpre bataille judiciaire se profile [...] entre les gouvernements [...] et la Commission européenne, qui invoque le respect des règles en vigueur [...].|20|20| france tvinfo, 21/12/2011}}
Le 24 Novembre, la Commission a adoptéeadopté (selon le règlement arrêté par le Conseil de ministres (ou "par lest États membres")) une proposition de Règlement d'ajustement des émoluments et dedes pensions dans la fonction publique de l'UE de 1.7% pour Bruxelles et Luxembourg<ref>Dans les autres états (que la Belgique et le Luxembourg) les émoluments et desles pensions sont soumis à des index de 90-50% selon le pouvoir d'achat dans les états respectifs</ref>.
Cette proposition d'ajustement est basébasée sur l’évolution dans huit États (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume-Uni) et en fonction du coût de la vie à Bruxelles. Les 5 États membresMembres ont augmenté leurs fonctionnaires (3.6% Belgique, 2% France, 2% Pays Bas, 1.3% Allemagne et 1.3% les Royaume-Uni) tandis que trois autres ont adopté une légère diminution. Considérant la perte du pouvoir d'achat (-1.8%) des fonctionnaires nationaux, la même perte doit être appliquée pour la fonction publique européenne; prenant en compte l’inflation â Bruxelles (3.6%), les fonctionnaires européens devront être augmentés de 1.7%. Par conséquent, ils subiront une perte de pouvoir d'achat de 1,8 %.
 
Le COREPER, par son rejet de la proposition, force la Commission à saisir la Cour de justice européenne (CJE) "pour non respect (par les gouvernements européens) de la méthode" prévue pour le calcul annuel des émoluments comme en 2009. Le COPEPER a décidé, le 19 décembre, pasnon seulement de refuser la proposition, mais également d’assigner la Commission devant la CJE pour n'avoir pas invoqué la clause des "circonstances exceptionnelles". Mais les textes stipulent que ces circonstances doivent être "soudaines, or la crise actuelle n'est pas survenue du jour au lendemain". Ceci a été également communiqué aux États Membres par la Commission le 24 novembre dans une note annexée â la proposition.
 
Selon les syndicats, ceci n'est qu'une attaque de plus des États membres contre l'indépendance des institutions, qui va couter cher aux contribuables européens. Les jurisprudences déjà existantes donnent non seulement raison à la Commission, mais condamnent aussi les États Membres à payer les intérêts pourde les retardsretard aux fonctionnaires, sans compter les frais de justice. Selon les informations accessibles aux syndicats, les États membres ne comptent pas non plus rembourser au personnel le trop perçu au titre des cotisations salariales pour la retraite (selon l'annexe XII du Statut<ref>[http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1962R0031:20080501:FR:PDF RÈGLEMENT No 31 (C.E.E) 11 (C.E.E.A.) fixant le statut des fonctionnaires et le régime applicable aux autres agents de la Communauté économique européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique]</ref>). Ainsi, malgré la non-application de l'adaptation au titre de 2011, les institutions continuent à percevoir le prélèvement spécial de 5,5% qui constitue la contrepartie du mécanisme d'adaptation des rémunérations (qui n'est pas respecté par les États membres). Cette volonté des États membres de violer leur propre législation est un signal très négatif.