« Les solutions alternatives de l'Europe pour contrer la crise - interview de Pierre Larrouturou par la RTBF » : différence entre les versions

[version non vérifiée][version non vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
I1U2 (discuter | contributions)
m /* Pour revenir à la question des retraites - l'argument, utilisé pour justifier des reformer le système, la soutenabilité du système: avec la pyramide des ages, ça vas couter de plus en plus à la collectivité. Qu'on va devoir s'endetter e...
Zorro007 (discuter | contributions)
m Correction grammaire et orthographe
Ligne 1 :
__NOTOC__
{{Chapeau|[[w:Pierre Larrouturou|Pierre Larrouturou]] (auteur du livre "Pour éviter le Krach ultime") étéétait invité dansà l’émission Matin Première (RTBF)<ref>[[w:La Première (radio belge)|La Prem1ère]] est la première station de radio publique de la Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF)</ref> pour discuter lesdes plans d'austérité qui touchent les pays européens pourafin de tenter de juguler la crise de la dette.}}
 
{{Date|23 décembre 2011}} {{Citation à droite|La crise financière, qu'on vievit depuis quatre ans, c'est le résultat de trente ans de la crise sociale.|20|20|}}
 
==== Le premièrePremiet constat: les solutions apporterapportées à la crise par les pays européens depuis 2008 ne fonctionnerfonctionnent pas. Repousser l'ageâge de départ à la retraite ne marcherafonctionnera pas, deet risque même aggraverad'aggraver les problèmes.====
L'Italie, l’Irlande, l'Espagne, le BrésilleBrésil et l'Inde rentrent àdans la récession. La Chine vient d'annoncer l’éclatement de la bulle immobilierimmobilière. Globalement, depuis quatre ans, nos dirigentdirigeants se trompent. Ils sontagissent dans la panique. Tous les quinze jourjours, on fait un sommet historique. Auest organisé mais au but d'une semaine on se rend compte, que çacela ne marchefonctionne pas.
 
M. Larrouturou propose de prendre quelquesle temps pourde réfléchir enfinafin de comprendre d’où vientprovient réellement la crise vraiment et quelles sont desles bonnesvraies solutions pour la contrer.
 
Et parPar exemple, si on ne règlent pas le chômage à l'origine, çacela ne sert à rien de repousser l'ageâge de la retraite parce-quecar finalement les gens resteront plus longtemps au chômage. On dit au gens de travailler plus longtemps, mais en France, par exemple, il n'y a que 19% de genspersonnes (enâgées France)de qui60 ontà vraiment64 unans travaillequi entreont 60un etvrai 64 anstravail. Donc pour la plus partplupart de gens, on les demande de travailler, mais il ne peuvent pas; ils sont au chômage. Si on repoussent l'age de la retraite d'un an, il leleur manquerontmanquera quatre trimestretrimestres. Et si on demande 4 trimestre, il vont perdre mois de 10% de leur retraite. On dit qu'on veut sauver deleur retraite, mais on va baissebaisser de 10% leur niveau de vie. Et trèsplus concrètement, il y a des millions de gens qui vont perdre de 100 à 150 Euros par mois. Ouà ilmoins vontqu'ils êtrene condamnersoient decondamnés à vivre au chômage ou avec le RMI (en France) jusque 67 ans; unune sortsorte de vie au raberabais, une vie de galèregalères. DoncPar conséquent, si on sl'attaqueraunique radicalementissue leà chômage,la oncrise pourraserait pas sauver des retraites. si onde s'attaqueraattaquer radicalement leau chômage, on pourra pas s'en sortir de la crise.
 
La crise financière, qu'onque nous vievivons depuis quatre ans, c'est le résultat de trente ansannées de la crise sociale. C'est ça,ce qu'il faut comprendre. Parcesous que, si on comprend pas ça, on ne peut quepeine d'aggraver les problèmes.
 
====Pour revenir à la question des retraites - voici l'argument, utilisé pour justifier desla reformerréforme ledu système, laet soutenabilitésa duviabilité système: avec la pyramide des agesâges, çales vasretraites coutervont coûter de plus en plus cher à la collectivité. Qu'onet vail faudra que les devoirEtats s'endetterendettent encore plus. EtAfin qud'ilêtre faut trouver la crédibilitécrédibles et side on faitne pas cesse reformesretrouver maintenant,dans onle serracollimateur dans l'œildes marchés financiers. Donc, siil onfaut faitfaire pascette tousréforme ça,maintenant onsinon nela crise va que s'enfonceraggraver.====
 
À cela, il y a deux choses à dire. Oui, il y a un vrai problème de financement des retraites. Oui, il y a vieillissement de la population - et c'est une bonne nouvelle. Grâce à leau système de santé, grâce à l’alimentation onnous vievivons plus vieuxlongtemps et en pleine forme. EtPar contre, en ce qui concerne le financement on nous dit, que si on ne fait rien, il aura un déficit de 1% du PIB en 2020. Un pour-cent!
 
M. Larrouturou montredémontre, en se basant sur desles chiffres d'Eurostat et de l'OCDE, que ce qui va aux salaires et aux cotisations a baissésbaissé de 10% du PIB depuis 30 ans dans nos pays. Il y a 30 ans, ce qui allaiallait au capital et au bénéfice était beaucoup plus faible. Donc, la part de cotisation pour lela retraite a diminué de 10% du PIB, or ilils nous annoncent un déficit de seulement 1% du PIB.
Deuxième point fondamental, ce qui est vraiment scandaleux, on c'est dirigéque nous sommes dirigés par une petite oligarchie,un toutetout petitepetit groupe de genspersonnes, qui ne pensepensent qu'à leurs intérêts.
Regarder laLa Belgique, l'Italie, la France, l'Espagne, on nous demandedemandent de payer des taux d'intérêts de 4,5,6 ou 7%. Quand l’état belge ou l’état espagnoleespagnol a besoin de ld'argent, il faut qu'il paye à 6 ou 7% d'intérêts. AlorsOr on vient de découvrir, que, qu'aux États -Unis, la banqueBanque centraleCentrale a prêtéeprêté 1 .200 milliards aux banques au taux de 0.01%. EtDe même, la Banque centraleCentrale européenneEuropéenne a prêtéeprêté 480 milliardmilliards aux banques au taux de 1%. Donc,Il quand il faut aider les banquesapparaît, cqu'est aux taux de 0.01% (aux États Unis) ou c'est 1% en Europe. A causeraison de la crise, onles ditbanques quecentrales les prêteraprêtent l'argent aux banques presque gratuitement. Mais pourPourquoi les étatsEtats, pour les services publiques, pour les retraites, à causefonds de a crisepensions, ildevraient-ils faut,payer queplus lescher états payent plus chère.? C'est un poids, deux mesures, quc'est scandaleux en terme de justice sociale et c'est ce qui, économiquement, va nous tuer . En Italie, endans le même temps, desles syndicats sont dans la rue et la patronne du MEDEF italien, qui dit que l’austérité va provoqueprovoquer lasla récession et qu'elle va ruiner le pays.
 
Regarder la Belgique, l'Italie, la France, l'Espagne, on nous demande de payer des taux d'intérêts de 4,5,6 ou 7%. Quand l’état belge ou l’état espagnole a besoin de l'argent, il faut qu'il paye à 6 ou 7%. Alors on vient de découvrir, que, aux États Unis, la banque centrale a prêtée 1 200 milliards aux banques au taux 0.01%. Et la Banque centrale européenne a prêtée 480 milliard aux taux de 1%. Donc, quand il faut aider les banques, c'est aux taux de 0.01% (aux États Unis) ou c'est 1% en Europe. A cause de la crise, on dit que les prêtera l'argent presque gratuitement. Mais pour les états, pour les services publiques, pour les retraites, à cause de a crise, il faut, que les états payent plus chère. C'est un poids, deux mesures, qu'est scandaleux en terme de justice sociale et qui, économiquement, va nous tuer . En Italie, en même temps, des syndicats sont dans la rue et la patronne du MEDEF italien, qui dit que l’austérité va provoque las récession et qu'elle va ruiner le pays.
 
==Notes==