« Les solutions alternatives de l'Europe pour contrer la crise - interview de Pierre Larrouturou par la RTBF » : différence entre les versions

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La Belgique, l'Italie, la France, l'Espagne sont demandés de payer des taux d'intérêts de 4,5,6 ou 7% . Quand l’État belge ou l’État espagnol a besoin d'argent, il doit payer 6 ou 7 % d'intérêts. Or on vient de découvrir, qu'aux États-Unis, la Banque Centrale a prêté 1.200 milliards aux banques au taux de 0,01 %. De même, la Banque Centrale Européenne a prêté 480 milliards aux banques au taux de 1 %. Il apparaît, qu'en raison de la crise, les banques centrales prêtent l'argent aux banques presque gratuitement. Pourquoi les États, les services publiques, les fonds de pensions, devraient-ils payer plus cher ? Ce sont deux poids, deux mesures, c'est scandaleux en terme de justice sociale et c'est ce qui, économiquement, va nous tuer. En Italie, dans le même temps, les syndicats sont dans la rue et la patronne du MEDEF italien - la patronne du patronat - dit que l’austérité va provoquer la récession et que l’économie italienne va s’effondrer. La même semaine, c'est sont des syndicats et le patronat italien, qui disent, qu'on fait de fausse route.
 
==== C'est tout le paradoxe ici. Des sorties de la crise, qui sont appliqués dans des différents pays européens.
D'un coté, si on fait pas des économie, si on ne se désendette pas, on risque de perdre de la crédibilité, de voir nos cottes dégradées, et donc s’enfoncer dans un spirale. Et si on fait ses économies, on risque la récession. Dans le deux cas, est-que les dirigeants de pays européens ne sont pas perdant quo-qui fassent? La crise ne va pas s’arrêter et il seront sanctionner par les électeurs. Quel est leur choix ? Y a t-il un choix ? ====
 
Mais, si il y a un choix; et même sans modifier des Traités. C'est vraiment choquant, pour ce qui on les yeux, qu'aux États Unis on a prêté {{formatnum:1200}} milliards de dollars pour 0.01 %. Pourquoi en Europe, on ne pretela pasBelgique, quandla unFrance Étatou al'Italie ont besoin l'argent pour les depensesdépenses courants - pour faire marché des hôpitaux, pour faire marché des écoles, pour des routes, pour payer des pension, pourquoi on les demande des intérêts si supérieurs (voir cent fois supérieur)? courantes.
Sans modifier les Traités européens, il y a l'article 21.3 du Statut de la Banque centrale européenne, qui dit, que la Banque central européenne peut très bien prêter de l'argent à 0.01% à la Banque européen d’investissement pour le prêter à 0.02% à la Belgique. Et en Allemagne, M. Schäuble est beaucoup plus ouvert que Mme. Merkel. Et la on pourrai dire que les prêtes à 0.02% c'est uniquement pour les dettes anciennes. La où Mme. Merkel a raison, c'est que on peut pas faire n'importe que, et qu'il faut responsabiliser les gouvernement. Mais pour payer la dette, qui est accumulée il y a 5 ou 10 ans, le passée c'est le passée.
Donc ce que nous proposons, c'est que la vielle dette, qui est un poids considérable sur les dépenses de la Belgique, l'Italie ou de la France, toute la vielle dette peut être financé comme ça, sans modifier le Traités à 0.02%. Et cela nous donnera une bouffée d'oxygène considérable.
 
====Et encore, quelle est, selon M. Larouturou, l'origine de la crise? Même si ce la a été déjà évoquée. L'explication de cette opinion, selon est important. Pour M. Larouturou, la crise est la résultat des déséquilibres sociaux. Et il ne croit pas à la sorti de la crise par la croissance. Par exemple, la gouvernement belge table sur la re-création de la croissance pour re-créé de l’emploi. M. Larouturou ne croit pas à cette sortie par croissance.====
 
Les deux choses fondamentales. D’abord sur le diagnostique de la crise. Pourquoi, c'est qu'on fait depuis 4 ans ne règle aucun problème, mais l'aggrave. C'est parc-que la diagnostique est fausse.
On n'est pas vraiment dans la crise financière. Dans mon livre, il y a une courbe, qui est très important (sur la page 87). On vois la dette totale aux États Unis depuis 1950. Et on vois, que depuis quelque années la dette mont, mont, mont. C'est terrifient. Mais la bonne nouvelle est que, il y a 30 ans - jusque arriver de Ronald Reagan, et c'est très impressionnant -
 
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