« Des journalistes citoyens syriens risquent leur vie, la ville de Homs confrontée à la famine » : différence entre les versions
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{{Chapeau|Les forces {{w|Syrie|syriennes}} bombardent le quartier de {{w|Baba Amr}} à {{w|Homs}} depuis bientôt un mois. Des civils et des journalistes y trouvent la mort. ''{{w|Wikinews}}''
{{date|27 février 2012}}
Les [[w:Forces armées syriennes|forces syrienne]] ont débuté leur assaut sur Homs le 4 février, en utilisant des troupes et en bombardant la ville avec des tanks et de l'{{w|artillerie}}. A ce jour, le bombardement continue. Les soldats sont fréquemment opposés à des manifestants anti-gouvernement, et à des ''combattants de la liberté'' de l'{{w|Armée syrienne libre}} dans des affrontements violents, souvent mortels. Dans le quartier de {{w|Baba Amr}}, "Omar" [''pour sa sécurité, nous n'utiliserons que son prénom''], un journaliste citoyen du Centre des médias de Homs, a
Les évènements violents, et souvent mortels, peuvent résulter, indirectement, de cet action. Les journalistes dont nous parlons dans cet article mettent
;Le quotidien
En général, Omar débute sa diffusion juste avant le lever du soleil. A 5 h 18 du matin ({{w|Eastern European Time|EET}}), à Homs le 9 février, Omar a commencé sa diffusion en direct<ref>[http://bambuser.com/v/2353349 Voir la vidéo en question.]</ref>, mais le ciel était encore noir, avec seulement quelques lumières vacillantes dans les environs. Sur le flux audio, on entend par intermittence des tirs de roquettes et d'armes à feu, échangés par les forces syriennes et l'{{w|Armée syrienne libre}}. Au lever du soleil, la
[[File:Rocket Launcher Deployed near Homs.jpg|left|280px|thumb|Camion lance roquettes déployés face à Homs le 5 février.]]
Vers 07 h 40 EET, après plus de deux heures et
La caméra continue à filmer, apparemment intacte. La maison d'Omar n'est pas si chanceuse, elle est atteinte par une roquette. En dehors du champs de vision, des gens à l'
Quelques minutes plus tard, on aperçoit deux hommes sortir sur leur balcon et regarder dans la direction de la maison qui vient d'être touchée. Ils parlent, regardent et pointent en direction de la maison d'Omar, avec un bruit d'armes à feu dans le secteur. A 07 h 50, ils rentrent et sont hors
Trois minutes plus tard, une roquette est tirée et s'abat sur cette maison, à l'endroit même où ces deux hommes étaient. On ne sait pas si ils ont
Malgré les morts du 9 février, Omar
Le 15 février était un matin relativement calme, mais alors que le levée du soleil laisse sa place à la lumière du jour, les roquettes commencent à pleuvoir sur la ville pour le onzième jour d'
Selon Omar, l'oléoduc aurait
Omar décide ensuite de quitter sa maison pour accomplir du travail sur le terrain ; une décision fortuite car, comme Omar l'indique sur {{w|Twitter}}, après qu'il ait quitté la maison, une roquette s'est abattue sur celle-ci, faisant un trou dans la façade. Il n'y a pas eu de blessés, la maison étant inoccupée à ce moment.
[[File:Omar house missile Feb 16.jpg|left|260px|thumb|Impact de la roquette sur la maison d'Omar le 15 février.]]
Avec le
;La force des images
Certaines
Bambuser suppose que les autorités syriennes ont
{{Citation1|Nous pensons que cette séquence a
Le communiqué de Bambuser poursuit : {{Citation1|Nous les avons non seulement aidés à faire sortir leur message du pays, mais pour eux cela veut dire beaucoup pour le moral de tout le monde dans leur situation. Ils [le Peuple syrien] savent que le monde regarde, partage et leur donne de l'espoir. Peu importe dans
;Les manifestations
Omar n'est pas seul
Plus de {{formatnum:1500}} personnes, dont des femmes et des enfants, ont
Peu de temps après, les forces syriennes ont entourées la tête du cortège et ont ouverts le feu avec des balles réelles et des {{w|gaz lacrymogène}}s. Paniqué, les gens se sont éparpillés, transformant la marche paisible en débandade. On dénombre un mort et une douzaine de blessés. C'était la première fois que les forces syriennes ouvraient le feu dans le centre de Mezzeh. Ces gens sont juste une petite partie de tous ceux qui ont étaient tués ou blessés depuis que les soulèvements ont commencés. On estime que de {{formatnum:5000}} à plus de {{formatnum:7000}} personnes ont été tuées depuis janvier de l'année dernière. En conséquence, le 20 février, le {{w|Comité international de la Croix-Rouge}} a annoncé qu'il allait essayer de négocier un {{w|cessez-le-feu}} avec tous les partis {{Citation1|pour faciliter un accès rapide du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge aux personnes dans le besoin}}.
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