« Interview de Daniel Atienza, coureur cycliste » : différence entre les versions

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{{interview|Ludovic Péron|Pourquoi le cyclisme, pourquoi pas un autre sport ?|Daniel Atienza|C'est vraiment par pur hasard. Je ne suis pas issu d'une famille de cycliste, jamais personne n'a fait de vélo chez moi. J'ai toujours été un peu touche-à-tout, j'ai essayé tous les sports que l'on pouvait faire dans la région : du foot, du tennis, du basket, de la gym. Et puis un jour j'ai vu une affiche du Vélo Club de la Broye à Lucens, j'avais un vélo à la maison, ils organisaient des entrainements tous les samedi matins. J'y suis allé un samedi et tout de suite j'ai mordu là-dedans. Donc vraiment par hasard.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Y'a-t-il eu un coureur quique vous avez eu comme idole ?|Daniel Atienza|Pedro Delgado et Miguel Indurain. Pedro Delgado c'est un grimpeur espagnol, comme moi. C'était le grimpeur, l'attaquant, comme moi. Miguel Indurain, c'était la classe et la ferveur derrière lui en Espagne. C'est le premier coureur à avoir remporté cinq tours de France à la suite. Je pouvais le regarder à la télé pendant des heures. Je n'ai pas eu la chance de courir avec lui dans le même peloton. Il a arrêté juste avant mes débuts professionnels. Cependant aux championnats du monde en Colombie il était à l'apothéose de sa carrière, j'étais avec la sélection espagnole. On roulait ensemble, je n'osais pas rouler trop près de lui de peur de le faire tomber.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Et à cette époque vous vous intéressiez au sport professionnel dans les médias ?|Daniel Atienza|J'ai commencé à suivre tout ça dès que j'ai commencé à en faire moi même. On dit « on est vacciné par un rayon » et bien ce n'est pas tout faux. J'ai tout de suite été hyper mordu à tous niveaux. Non seulement c'était une passion d'enfer, je suivais toutes les courses, je lisais toute la presse, je m'intéressais au matériel. Il n'y avait pas du tout de culture cycliste dans ma famille, ça a donc vraiment été une nouvelle passion à tous niveaux.}}
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{{interview|Ludovic Péron|Avec des problèmes d'altitude cette année là.|Daniel Atienza|Tout-à-fait, on avait fait un mois là-bas avec l'équipe nationale pour tenter de s'adapter.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Et donc vous passez professionnel en 1997 ?|Daniel Atienza|Oui en 1997 à la Polti. Encore une fois, c'est un pari. À la fin des championnats du monde, j'ai fait un test à la Kelme, ça c'était assez bien passé. Mais j'étais jeune, j'avais 21 ans. Ils m'avaient demandé de refaire une année en amateur. Ma saison 1996 a été excellent, j'avais gagné sept ou huit courses en Espagne parmi les plus importantes. J'avais de nouveau été sélectionné pour les championnats du monde à Lugano, mais de part des problèmes mécaniques je n'avais pas pu finir la course. Ma saison amateur était excellente, j'étais parmi les trois meilleurs amateurs espagnols. Et malgré tout, avec la conjoncture, il n'y avait pas de débouchés professionnels. Donc là, c'était soit j'arretais et je reprenais mes études, soit je trouvais quelque chose. À l'époque, il n'y avait pas trop de mail. J'ai donc fait un fax à toutes les équipes professionnelles. J'ai faxé mon palmarès. Et donc la Polti m'a contacté deux jours après. Ils m'ont demandé de venir à Bergame. J'ai pris le train et ils m'ont fait signer mon premier contrat professionnel. Je voulais en faire mon métier, j'ai tout fait pour. Il y a des fois, il faut un peu de chances aussi.}}