« Interview de Daniel Atienza, coureur cycliste » : différence entre les versions

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{{interview|Ludovic Péron|Et à cette époque vous vous intéressiez au sport professionnel dans les médias ?|Daniel Atienza|J'ai commencé à suivre tout ça dès que j'ai commencé à en faire moi même. On dit « on est vacciné par un rayon » et bien ce n'est pas tout faux. J'ai tout de suite été hyper mordu à tous niveaux. Non seulement c'était une passion d'enfer, je suivais toutes les courses, je lisais toute la presse, je m'intéressais au matériel. Il n'y avait pas du tout de culture cycliste dans ma famille, ça a donc vraiment été une nouvelle passion à tous niveaux.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Nous sommes ici à Moudon, Lucens est à cinq kilomètres. Nous sommes vraiment sur vos premières routes d'entrainements. La topographie locale a dû façonner vous aptitudes pour ce sport ?|Daniel Atienza|Oui, je suis né à Moudon, j'y habite toujours. Le Vélo Club de Lucens est tout proche. DisonDisons que du plat, ici, y'en a pas beaucoup. En principe, je partais de la maison et je commençais par 5 à 6 kilomètres de cotes. Donc effectivement, plus tendance à devenir grimpeur dans la région que plutôt rouleur.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Et après le Vélo Club de Lucens, quel a été votre parcours ?|Daniel Atienza|C'est en fait un parcours un peu atypique. Dans ce club j'étais un peu tout seul dans ma tranche d'âge. Donc c'est surtout mes parents, à qui je dois beaucoup, qui ont assuré les déplacements sur les courses. Après, de fil en aiguille, junior, l'équipe Suisse romande avec quelques courses à étapes à l'étranger. Il y a peut-être eu un déclic avec une victoire d'étape sur le tour du pays de Vaud à Lucens justement. D'amateur à élite dans une grosse structure près de Zurich, donc grosse équipe. Après, je sentais que je stagnais. Il me fallait des courses plus adaptées à mon profil de grimpeur. À la fin de mon [[:w:Gymnase en Suisse|gymnase]], j'ai fait un pari personnel, avec l'aide de mes parents, j'ai arrêté mes études, j'ai pris la voiture et je suis parti en Espagne. J'ai sonné aux portes. J'ai trouvé une équipe amateur là-bas ; deux ans après je passais professionnel. Je voulais en faire en métier. Et donc avec l'accord de mes parents - je leur dois énormément - ils ne venaient pas de cette culture sport, pour eux c'était les études qui primaient, mais ils m'ont toujours soutenu. Deux mois après mon arrivée en Espagne, j'étais en Colombie avec l'équipe d'Espagne.}}
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{{interview|Ludovic Péron|Avec des problèmes d'altitude cette année là.|Daniel Atienza|Tout-à-fait, on avait fait un mois là-bas avec l'équipe nationale pour tenter de s'adapter.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Et donc vous passez professionnel en 1997 ?|Daniel Atienza|Oui en 1997 à la Polti. Encore une fois, c'est un pari. À la fin des championnats du monde, j'ai fait un test à la Kelme, ça c'était assez bien passé. Mais j'étais jeune, j'avais 21 ans. Ils m'avaient demandé de refaire une année en amateur. Ma saison 1996 a été excellentexcellente, j'avais gagné sept ou huit courses en Espagne parmi les plus importantes. J'avais de nouveau été sélectionné pour les championnats du monde à Lugano, mais de part des problèmes mécaniques je n'avais pas pu finir la course. Ma saison amateur était excellente, j'étais parmi les trois meilleurs amateurs espagnols. Et malgré tout, avec la conjoncture, il n'y avait pas de débouchés professionnels. Donc là, c'était soit j'arretais et je reprenais mes études, soit je trouvais quelque chose. À l'époque, il n'y avait pas trop de mail. J'ai donc fait un fax à toutes les équipes professionnelles. J'ai faxé mon palmarès. Et donc la Polti m'a contacté deux jours après. Ils m'ont demandé de venir à Bergame. J'ai pris le train et ils m'ont fait signer mon premier contrat professionnel. Je voulais en faire mon métier, j'ai tout fait pour. Il y a des fois, il faut un peu de chances aussi.}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Donc janvier 1997, débuts professionnels.|Daniel Atienza|En novembre 1996, j'étais à Bergame pour signer mon contrat. En décembre j'étais en stage avec la Polti, avec Luc Leblanc, Davide Rebellin, avec toutes les stars que je voyais dans les magazines. J'étais là et le grand manager qui me disait « t'es un grimpeur, on t'a engagé pour être avec Luc Leblanc alors maintenant tu le suis. »}}