« Interview de Daniel Atienza, coureur cycliste » : différence entre les versions

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{{interview|Ludovic Péron|Donc janvier 1997, débuts professionnels.|Daniel Atienza|En novembre 1996, j'étais à Bergame pour signer mon contrat. En décembre j'étais en stage avec la Polti, avec Luc Leblanc, Davide Rebellin, avec toutes les stars que je voyais dans les magazines. J'étais là et le grand manager qui me disait « t'es un grimpeur, on t'a engagé pour être avec Luc Leblanc alors maintenant tu le suis. »}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Ca doit impressionner ? Et l'accueil ?|Daniel Atienza|Oui, ça impressionne. J'ai été très bien accueilli. J'ai vite appris l'italien. La Polti était une grosse structure avec des grosses ambitions sur le Tour de France. J'avais 22 ans, on me parlait déjà de Giro, de Tour de France, des coureurs qui sont là pour entourer Luc Leblanc, de toutes les courses dont je n'osais pas rêver avant. Et c'est déjà là. J'ai commencé la saison très vite à l’Étoile de Bessèges, j'étais en bonnes conditions. On voit qu'on peut faire quelque chose et tout de suite on donne des responsabilités. On est tout de suite dans le bain. Il n'y pas de transitiontransitions. On passe d'amateur à professionnel avec des responsabilités que ce soit nous même au niveau des résultats sur des courses inférieures ou que ce soit par rapport aux gros leaders que peuvent être Leblanc ou Rebellin à l'époque sur des courses importantes. On est là, on fait partie intégrante de la structure, on n'est pas un apprenti. je me rappelle d'une phrase que m'avais dit Stanga (ndlr [[:w:Gianluigi Stanga|Gianluigi Stanga]]), le grand manager qui m'avait fait signer mon contrat, je lui parlais de toutes les courses que j'avais gagnées et puis de ce que je savais faire. Il m'a dit « Oh, stop. Tout ce que tu as fait avant, tu déchires. Maintenant tu es professionnel, tout est à faire. »}}
 
{{interview|Ludovic Péron|Vous avec quelques belles places d'honneur dans des courses à étapes. Mais votre rôle a souvent été d'encadrer les leaders ?|Daniel Atienza|Oui j'ai quelques belles places au Tour de Romandie, au Tour de Suisse. Mais vu mes caractéristiques, je n'avais pas de pointe de vitesse. Donc pour gagner des courses, il fallait que je gagne seul. J'avais des lacunes contre-la-montre, donc pour les courses à étapes, je pouvais viser au mieux une place, pas la victoire. J'ai fait dans les 15 premiers du Giro. Ce sont de belles places, c'était une question de régularité, mais au niveau de gagner des courses ce n'était pas possible. Quand on est professionnel soit on est dans une petite structure et on peut se satisfaire d'un top 10, soit on est dans des grosses structures comme j'ai toujours été (Polti, Saeco, Cofidis) et là si on est pas capable de gagner il faut aider ceux qui peuvent gagner, les leaders. Ma carrière ça a donc plutôt été d'accompagner les leaders dans la montagne. Et ça je savais le faire. Quand il n'y avait plus que 10 ou 15 coureurs dans le final, j'étais souvent là.}}