« France : agression antisémite contre un lycéen entre Toulouse et Lyon » : différence entre les versions

Un lycéen de 17 ans a été victime d'une agression hier soir dans un train ralliant {{w|Toulouse}} à {{w|Lyon}}, indique aujourd'hui les services de {{w|Manuel Valls}}. D'après le communiqué du {{w|ministère de l'Intérieur}}, {{Citation|Les identités des deux agresseurs sont connues grâce à l'action en gare de la police ferroviaire}}. L'agression a été particulièrement violente, {{Citation|seule l'intervention d'un passager et des contrôleurs de la {{w|SNCF}} a pu mettre un terme aux violences}}, et le jeune, qui a déposé plainte dans la nuit, souffre d'une interruption temporaire de travail de huit jours.

Les agresseurs auraient remarqué sur la victime un {{Citation|signe religieux distinctif}} avant de le {{Citation|prendre à partie et [de l'] insulter. L'adolescent a ensuite été agressé au niveau de la plate-forme des toilettes par ces deux mêmes individus qui l'ont roué de coups}}. La victime est élève à l'école {{w|Ozar Hatorah}} à Toulouse, où {{w|Mohamed Merah}} a tué le 19 mars dernier trois enfants et un père de famille. Les agresseurs ont été interpellés dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon ; ils sont âgés d'environ 18 ans. {{Citation|Ces actes d'une extrême violence sont inadmissibles}}, juge le ministère de l'Intérieur.

Le ministère s'est dit déterminé à {{Citation|à combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme, [...] une offense aux valeurs et à l'histoire de notre République. [...] Les lois de la République prévoient en réponse des sanctions sévères}}. Arié Bensemhoun, président de la communauté juive de Toulouse, a déclaré à l'AFP que les juifs sont victimes d'une {{Citation|forme d'acharnement qui devient insupportable. [...] Nous sommes devant un nouvel {{w|antisémitisme}} qui ravage la {{w|France}}, incontestablement, l'affaire Merah semble susciter énormément de vocations}}.

Déjà au début du mois dernier, trois jeunes juifs portant la {{w|kippa}} avaient été agressés dans la banlieue de Lyon, à {{w|Villeurbane}}. D'après le ministère de l'Intérieur, les actes et menaces antisémites ont augmenté de 46 % entre janvier et avril par rapport à l'an dernier.