« France : PSA va supprimer 8 000 emplois » : différence entre les versions

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[[Fichier:PSA2.jpg|thumb|right|200px|PSA supprime 8 000 emplois en France.]]
{{Date|12 juillet 2012}}
L'annonce est tombée ce matin, l'entreprise {{w|PSA Peugeot Citroën}} va supprimer pas moins de {{unité|8000|postes}} en France. Parmi ces coupes, on retrouve la fermeture annoncée de l'usine d'{{w|Aulnay-sous-Bois}} d'ici à 2014, représentant la suppression de {{unité|3000|emplois}}. L'entreprise prévoie également de supprimer {{unité|1600|emplois}} dans son usine de Rennes, ainsi que {{unité|3600|emplois}} dans l'administration, la recherche et développement et le commerce. Le président du directoire de PSA, {{w|Philippe Varin}}, a précisé que « ''personne ne sera laissé au bord du chemin'' » an ajoutant : « ''nous sommes conscients de nos responsabilités au cœur du tissu industriel français'' ». La suppression de ces postes est due à une chute des ventes (15,2 % de moins pour le marché européen au premier semestre 2012), ajoutée à une chute libre du titre en bourse (- 33 % pour le premier semestre 2012 et - 60 % en 2011). Cette chute des ventes s'explique par un mauvais positionnement de PSA dans le marché automobile qui se caractérise par la vente de voitures ''low-cost'' ou à très hauts prix.
 
À la suite de cette annonce, le premier ministre {{w|Jean-Marc Ayrault}} s'est longuement entretenu avec {{w|Arnaud Montebourg}}, le ministre du redressement productif, qui a déclaré au Sénat que le gouvernement n'acceptait pas le plan en l'état. Philippe Varin a cependant réfuté l'idée d'un prêt par l’État affirmant : « nous avons une sécurité financière importante, ce qui fait que ce sujet n'est pas à l'ordre du jour » ; cette option sera cependant analysée en conseil des ministres. Toute la classe politique française a violemment réagi contre cette annonce, la droite pointant le doigt sur le manque de compétitivité des entreprises françaises, tandis que la gauche dénonce les héritages du précédent quinquennat présidentiel.