« Mali : menaces sur les populations civiles du nord » : différence entre les versions

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[[Fichier:MNLA flag.svg|thumb|250px|right|Le MLNA reprendra les négociations avec le gouvernement malien lundi 21 janvier]]
{{Date|20 janvier 2013}}
Alors que des représentants du {{w|Mouvement national de libération de l'Azawad}} (MLNA) se rendent à {{w|Ougadougou}} demain pour relancer les négociations avec le gouvernement malien, l'[[w:Organisation non gouvernementale|ONG]] {{w|Human Rights Watch}} fait état d'exactions commises par l'armée malienne à l'encontre de civils arabes et touaregs dans le centre du pays. L'ONG a fait savoir dans un communiqué : {{Citation|Nous invitons instamment les autorités maliennes, tout comme les soldats et les autorités françaises et ouest-africaines, à faire le maximum pour garantir la protection de tous les civils}}. L'armée malienne n'a pas encore réagit publiquement face à ces accusations. Les touaregs enfoncent le clou en affirmant que les militaires maliens armeraient des « ''milices ethniques'' », principalement composées de villageois {{w|songhaïs}} et {{w|peuls}}, dont les effectifs seraient estimés à plus de {{formatnum:3000}} hommes. D'après les principaux chefs de guerre touaregs, de nouvelles milices seraient créées chaque jour, enrôlant même des femmes, avec pour mission de {{Citation|[ramener] la tête d'un Touareg}}.
 
De tels actes créent une vive inquiétude au sein du mouvement indépendantiste touaregs qui craint un véritable génocide si l'armée malienne pénètre dans l'{{w|Azawad}}, comme le signale Moussa Ag Assarid, l'un des responsable du MLNA : {{Citation|Si vous laissez s'introduire dans l'Azawad l'armée malienne, je peux vous garantir que la première victime sera un berger touareg ou arabe plutôt qu'un djihadiste. Les populations civiles sont menacées, c'est un génocide qui se prépare et la France dira qu'elle ne savait pas, comme au Rwanda !}} De son côté, le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, avait rappelé le 15 janvier dernier : {{Citation|Les groupes terroristes doivent clairement être distingués des mouvements représentatifs du nord [du] Mali et des populations qui y vivent. Nous ne mènerons pas d'action contre les Touareg, bien au contraire.}}