« Somalie : le Conseil de sécurité de l'ONU autorise l'intervention de l'Union africaine » : différence entre les versions

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On ignore pour le moment combien de soldats seront déployés dans le cadre de l'AMISOM, mais l'on sait déjà, de sources diplomatiques, qu'environ {{formatnum:8000}} soldats seraient susceptibles d'être envoyés en Somalie pour y garantir la sécurité. Sur ces {{formatnum:8000}} soldats, la moitié proviendrait de contingents mobilisés par le [[w:Burundi|Burundi]], le [[w:Ghana|Ghana]], le [[w:Nigeria|Nigeria]] et l'[[w:Ouganda|Ouganda]].
 
L'[[w:Éthiopie|Éthiopie]], dont l'intervention depuis décembre 2006, aux côtés des forces fidèles à M. Gedi, a été vivement critiquée, ne participera pas à cette mission. Le Premier ministre éthiopien [[w:Meles Zenawi|Meles Zenawi]], qui a récemment confirmé le début de retrait des troupes engagées en Somalie, n'avait pas caché qu'il ne souhaitait pas voir l'armée éthiopienne rester plus que nécessaire chez son voisin du Sud-Est, et que la guerre ne visait qu'à protéger son pays contre de supposées menées belliqueuses de l'[[w:Union des tribunaux islamiques|Union des tribunaux islamiques]], qui contrôlaient jusqu'en décembre dernier la majeure partie du territoire somalien, dont la capitale, [[w:ModadiscioMogadiscio|ModadiscioMogadiscio]].
 
En complément de cette intervention visant à pallier les carences du gouvernement somalien intérimaire, le Conseil de sécurité demande au [[w:secrétaire général de l'ONU|secrétaire général de l'ONU]], [[w:Ban Ki-moon|Ban Ki-moon]], de mettre sur pied une mission d'évaluation, qui se rendra au siège de l'Union africaine, à [[w:Addis-Abeba|Addis-Abeba]] (Éthiopie) et en Somalie, pour faire notamment le point sur les possibilités de déploiement d'une force de maintien de la paix dirigée par les Nations unies, qui serait chargée de prendre le relais de la mission confiée à l'Union africaine. Le Conseil de sécurité demande au secrétaire général de lui présenter ses conclusions dans un délai de 60 jours.