« Astronomie : détection de matière noire par l'AMS » : différence entre les versions

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[[File:Cosmological composition.jpg|vignette|upright=2|Répartition approximative de la matière et de l'énergie dans l'{{w|univers observable}}.]]
{{date|10 avril 2013}} Au cours de l’expérience AMS ({{w|Spectromètre magnétique Alpha}}), la présence de {{w|matière noire}} aurait été détectée parmi 25 milliards de particules qui ont été analysées. L’analyse des 18 premiers mois d’enregistrements des rayons cosmiques par l'AMS a été publié par 600 scientifiques dans ''{{w|Physical Review Letters}}''. La matière noire représenterait 25,8 % de la masse totale de l’Univers, alors que la matière ordinaire ne représenterait que 4,8 %. Le reste serait composé d'{{w|énergie noire}}.
 
== Positrons ==
Les 18 mois d’enregistrement de d'AMS ont permis d’observer {{formatnum:400000}} antiélectrons ({{w|positron}}s). Il existerait donc une source de positrons dans notre galaxie, mais la source demeure inconnue. Deux hypothèses ont été faites pour expliquer ce flux de positrons.
 
La première concerne les {{w|pulsars}}. Puisqu’un pulsar est une étoile à neutrons qui tourne très vite sur elle-même, cela produit un champ magnétique intense et il devient « une machine à produire des positrons ». Des {{w|électron}}s seraient éjectés à une très grande vitesse, des photons énergétiques seraient émis et ils donneraient naissance à des paires électron/position. En se dispersant dans le cosmos, elles iraient errer en effaçant leur trajectoire. Cela ferait en sorte que leur lieu d’origine est inconnu. Par contre, si un pulsar est assez proche, on devrait pouvoir repérer une différence spatiale d’intensité du flux. Le flux qui est repéré jusqu’à maintenant est égal dans toutes les directions et il est très régulier dans le temps. De plus, on peut remarquer que plus l’énergie augmente, plus la part des positrons augmente. Cependant, s’il s’agissait réellement de la production de positrons par interaction entre le {{w|milieu interstellaire}} et le rayonnement cosmique, la quantité devrait diminuer en fonction de l'augmentation d'énergie.