« Manifestations dans cinq villes de France contre le réacteur pressurisé européen de Flamanville » : différence entre les versions

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Avec le réacteur nucléaire EPR, c’est le renouvellement du parc nucléaire français tout entier qui est en jeu avec des dizaines de nouveaux réacteurs. Le premier réacteur EPR coûterait au minimum 3,3 milliards d’euros. L’étude du cabinet d’étude d’experts “Les sept vents du Cotentin” montre que cette même somme permettrait de pourvoir aux mêmes besoins énergétiques, de développer des sources d'énergie locales à partir d’énergies renouvelables et de créer 15 fois plus d’emplois.
 
Parmis les candidats à l'élection présidentielle, Ségolène Royal (PS) s'est prononcée pour une relance du débat sur l'EPR, tandis que Nicolas Sarkozy (UMP) a affirmé que les seules énergies renouvelables ne sauraient remplacer le nucléaire.
 
Le réacteur pressurisé européen (EPR, de l'anglais European Pressurized Reactor) est un projet franco-allemand porté par Areva NP, société commune de Areva et Siemens AG. Areva NP défend la sûreté et la rentabilité économique de l'EPR par rapport à celles des précédents réacteurs à eau pressurisée. Les opposants considèrent au contraire que l'EPR est coûteux, dangereux, inutile, et n'apporte aucune innovation majeure, notamment en ce qui concerne les déchets radioactifs.
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**[[w:Jean-Marie Le Pen|Jean-Marie Le Pen]], président du [[w:Front national (parti français)|Front national]] (FN), ne s'est pas spécifiquement exprimé sur l'EPR, mais son programme contient, dans les mesures prévues au chapitre consacré à l'énergie, un alinéa qui prévoit de ''{{citation|poursuivre l'effort sur l'énergie nucléaire : les filières de 3e et 4e générations seront programmées}}'' ;
**[[w:Frédéric Nihous|Frédéric Nihous]], membre du bureau de [[w:Chasse, pêche, nature, traditions|Chasse]] (CPNT), s'appuie sur le programme de sa formation, qui prévoit notamment de ''{{citation|promouvoir les énergies renouvelables ne portant pas atteinte à l'environnement de façon complémentaire à l'énergie nucléaire}}'' ;
**[[w:Nicolas Sarkozy|Nicolas Sarkozy]], président de l'[[w:Union pour un mouvement populaire|Union pour un mouvement populaire]] (UMP), a affirmé que les seules énergies renouvelables ne sauraient remplacer le nucléaire ;
*trois sont ou semblent hostiles :
**[[w:Olivier Besancenot|Olivier Besancenot]], membre de la [[w:Ligue communiste révolutionnaire|Ligue communiste révolutionnaire]] (LCR), s'interroge sur le coût de l'EPR, vu par lui comme facteur d'enrichissement financier pour les groupes industriels qui en assurent la promotion ;
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**[[w:José Bové|José Bové]] <ref name="Bové">On ne savait pas encore, à l'heure où cet article était rédigé, si José Bové avait ou non franchi la barre fatidique des 500 parrainages lui permettant d'être candidat au premier tour de l'élection présidentielle.</ref>, fidèle à son attitude prônant la désobéissance civile, se déclare, à titre personnel, prêt à des actions visant à empêcher ou retarder la construction de l'EPR, et notamment à ''{{citation|démonter des pylônes}}'' ;
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**[[w:Dominique Voynet|Dominique Voynet]], membre des [[w:Les Verts|Verts]], formation foncièrement opposée, depuis sa création, à l'énergie nucléaire, était sans surprise présente dans une des manifestations, à Toulouse ;
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*[[w:Philippe de Villiers|Philippe de Villiers]], président du [[w:Mouvement pour la France|Mouvement pour la France]] (MPF), sans être ''a priori'' hostile à l'énergie nucléaire, demande toutefois un moratoire, afin de travailler en priorité sur la question des déchets nucléaires ;
*un demande un moratoire ;
*deux réclament un débat public ;:
**[[w:Ségolène Royal|Ségolène Royal]], membre du [[w:Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (PS), s'est prononcée pour une relance du débat sur l'EPR ;
**[[w:François Bayrou|François Bayrou]], président de l'[[w:Union pour la démocratie française|Union pour la démocratie française]], considère, dans une lettre rendue publique par le Réseau Sortir du nucléaire, que ''{{citation|Les conditions du débat public sur l'EPR n'ont pas été satisfaisantes, puisque la loi d'orientation sur l'énergie avait déjà entériné le choix industriel de l'EPR}}'' ;
*[[w:Arlette Laguiller|Arlette Laguiller]], porte-parole de [[w:Lutte ouvrière|Lutte ouvrière]], estime ne pouvoir se prononcer, dans les circonstances actuelles, mais la formation dont elle est la représentante n'est pas ''a priori'' hostile à l'énerge nucléaire ;
*[[w:Gérard Schivardi|Gérard Schivardi]], candidat {{guil|sans étiquette}} soutenu par le [[w:Parti des travailleurs|Parti des travailleurs]], n'a pas révélé jusqu'ici sa position sur l'EPR.