« Interview de Paul Ronga et Darius Rochebin » : différence entre les versions

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{{Interview|Fanny Schertzer|Utilisez-vous Wikipédia dans un cadre professionnel?| | }}
 
'''Paul Ronga''' : Oui. Si on l'utilise bien, c'est un excellent point d'entrée, comme les encyclopédies papier d'ailleurs, on a une bonne synthèse. Quand un sujet est vaste, on a une sélectionsynthèse des références les plus importantes, on évoquequi aussiinclut les controverses, mais on ne croule pas sous la masse d'informations. Je ne répètereprends jamais directement une citation, mais je remonte à l'original. Idem pour les décès récents, je vérifie si c'est une annonce isolée ou si beaucoup de personnes contribuent dessus. Pour ça, l'historique est très pratique. Pour les sujets sensibles, je consulte aussi beaucoup la page de discussion et l'historique.
 
Par exemple, quand j'ai dû écrire des articles sur les élections italiennes, j'avais besoin d'une synthèse. La meilleure que j'ai trouvée est sur Wikipédia en italien, elle était meilleureplus fournie que celle des journaux.
 
'''Darius Rochebin''' : Oui, beaucoup, pour toutes sortes de sujets. Pour une personnalité à interviewer, c'est souvent la première page que je consulte ou alors je m'en sers de «voiture-balai», pour vérifier de n'avoir rien oublié. Et, de façon générale, pour tous les sujets du jour. De plus en plus, pour des curiosités ou des anecdotes, j'apprécie plus la valeur ajoutée que l'information brute. Wikipédia est devenue une source supérieure aux autres pour «pimenter un article», ajouter des anecdotes. L'autre jour, je lisais les biographies des papes, il y a de véritables listes d'anecdotes qui permettent d'enrichir les interventions. Pendant les élections américaines, je cherchais les façons pour démocrates et républicains de se donner des surnoms («rednecks» et autres), ce sont des perceptions de société assez fines que l'on ne trouvait avant que dans de très grands reportages. Maintenant, on a accès à tout une culture populaire, de manière très fine. De même pour le «celodurismo» d'Umberto Bossi; avant, il fallait chercher dans les recoins du net pour trouver ça. Un autre exemple est celle des correspondances entre les différents calendriers, avant, seuls 2 ou 3 passionnés écrivaient là-dessus. Il y a une émulation de curiosités qui donne un résultat extraordinaire.