« Grèce : la fermeture brutale de la radio-télévision publique par les autorités suscite l'indignation » : différence entre les versions

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Commence alors la résistance des journalistes encore présents au siège de la télévision publique. Quelques sites internet, ainsi qu'{{w|EuroNews}}, [[w:Canal 24 horas (chaîne de télévision espagnole)|TVE 24h]] et une chaîne gérée par le Parti Communiste, parviennent à reprendre sur leurs antennes le direct de l'ERT. Un concert, auquel prend part le chœur de l'ERT ainsi que quelques musiciens et chanteurs, s'organise au pied du bâtiment. Même les principaux canaux privés montrent leur solidarité en cessant à leur tour leurs émissions.
 
Les réactions se multiplient dans la nuit, certains journalistes considèrent cette coupure comme une volonté idéologique délibérée d'écraser le service public, n'hésitant pas à parler de cette coupure comme un {{w:|coup d'État}} digne d'une junte militaire ou de la Roumanie sous [[w:Nicolae Ceaușescu|N. Ceaușescu]]. Contactée par France Info, la correspondante grecque à Paris, Thomaïs Papaioannou, dénonce l'incompétence des dirigeants du pays. Sur le plan politique, alors que la [[w:Néa Dimokratía|majorité au pouvoir]] est soutenue dans sa décision par un parti néonazi (toujours selon T. Papaioannou), deux partis de la coalition gouvernante ([[w:Gauche démocrate|Dimar]] et {{w|Pasok}}), ont annoncé qu'ils ne voteraient pas le prochain projet de loi concernant l'audiovisuel public.
 
 
À l'heure actuelle, ERT continue toujours ses émissions clandestinement via des flux Internet malgré les menaces de procédures judiciaires à l'encontre des salariés désobéissants. Les syndicats du pays envisagent l'éventualité d'une grève générale en signe de protestation face aux licenciements annoncés. Un défilé de manifestation parcourt les rues d'Athènes. Le gouvernement prévoit de relancer une entreprise de radio-télévision publique {{citation|moins coûteuse}} en septembre prochain.
 
Différentes justifications