« Grèce : la fermeture brutale de la radio-télévision publique par les autorités suscite l'indignation » : différence entre les versions

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'''Le couperet est tombé sur l'audiovisuel public de Grèce.''' Hier après-midi lors d'une allocution télévisée retransmise par la télévision publique [[w:ERT|Ellinikí Radiofonía Tileórasi]], le porte-parole du gouvernement Simos Kedikoglou annonce à la surprise générale la fermeture définitive du groupe audiovisuel à minuit, heure d'Athènes (23 heures {{w|UTC}}). Sur un effectif de 2656 employés dont 680 journalistes, le gouvernement pense réduire ce nombre des deux tiers<ref>Catherine Chatignoux, « La fermeture de la télévision grecque crée une onde de choc ». Les Échos, 13/06/2013, page 9.</ref>.
 
Cette décision est officiellement motivée par une mauvaise gestion des finances ainsi que des suspicions de corruption au sein du groupe. ERT, dont le budget s'élevait à environ {{formatnum:300}} millions d'euros, constituait selon S. Kedikoglou {{citation|un cas d'absence exceptionnel de transparence et de dépenses incroyables}} et; en effet, l'ERT {{citation|qui a un coût de fonctionnement entre 3 et 7 fois supérieur à celui d'autres chaînes de télévision et compte de 4 à 6 fois plus de personnel}}.
 
Cependant, certains médias rappellent qu'il pourrait s'agir d'un moyen pour la République Hellénique d'abaisser le nombre de ses fonctionnaires comme promis auprès de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) et des bailleurs de fond du pays, alors que la Grèce connaît une crise économique généralisée.