« Syrie : comment Poutine a sauvé Assad, Obama et Hollande » : différence entre les versions
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Mais moins de 2 heures plus tard cette même proposition est reprise par le chef de la diplomatie russe, {{w|Sergueï Lavrov}}. Au même moment le ministre syrien des affaires étrangères, {{w|Walid Mouallem}}, est présent au {{w|Kremlin}} et déclare accueillir {{guil|favorablement}} l'initiative russe.
Ensuite, l’emballement international a fait son œuvre
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;Finalement tout le monde s'y retrouve
Mais il faut bien l'admettre, si personne ne s'attendait à une telle proposition de la part de la Russie après un {{w|G20}} de Saint-Pétersbourg très refroidi par la question syrienne, cette proposition à le mérite de rebattre les cartes et de donner à Barack Obama et François Hollande une porte de sortie. Du côté américain les élus démocrates sont soulagés d'échapper à un vote au Congrès dont l'issue était plus qu'incertaine, Barack Obama affirmant même qu'il {{guil|a été élu pour mettre fin aux guerres pas pour en commencer}} et admettant ne pas avoir réussi à convaincre sur l'utilité d'une intervention. D'après le dernier sondage de CNN 59 % des Américains se disent opposés à l'idée d'une intervention militaire en Syrie. Du coté français, c'est toute la classe politique qui
Cette proposition permet également à la Russie de conserver toute son influence dans cette zone avec son allié Bachar el-Assad. La problématique d'une intervention occidentale en Syrie mettait la Russie à l'écart perdant coup sur coup son allié et tout potentiel d'influence sur la zone après la chute du régime. Mais ce coup diplomatique est également une prise de conscience de la Russie sur
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Mardi soir devait avoir lieu un conseil de sécurité à l'ONU afin de préciser les conditions et modalités de cette récupération des armes chimiques sur demande des Russes. La France devait à cette occasion présenter un projet de résolution afin de fixer un cadre précis. Cette résolution se voulait contraignante envers la Syrie avec notamment une demande d'adhésion {{guil|rapide}} de la Syrie à la {{w|Convention sur l’interdiction des armes chimiques}} de 1993 et un démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Le projet français prévoit également l'usage de la force dans le cas où Damas ne respecterai pas les obligations mentionnées dans le texte. Moscou s'est opposé à ce projet en le qualifiant {{guil|inacceptable}} et a demandé le report ''sine die'' du conseil de sécurité prévu. Pour sa part la France tiendra ce mercredi matin un {{w|conseil de défense}} au {{w|palais de l'Élysée}}.
Suite à ce report, Barack Obama affirme que {{guil|ne pas faire barrage aux armes chimiques encouragerait l'Iran dans ses XXX? menées}} et assure que {{guil|même une frappe limitée ferait passer un message fort à Assad}}. Il souligne également les progrès dans le domaine diplomatique mais qu'il est encore trop tôt pour savoir si le plan russe sera un succès et c'est la raison pour laquelle il a demandé à l'armée de rester prête à intervenir.
== Voir aussi==
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