« Iran : le discours d'Hassan Rohani sème le doute dans la communauté internationale » : différence entre les versions

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{{Chapeau|Le président Iranieniranien, Hassan Rohani, s’est exprimé à la tribune de l’ONU le 24 septembre dernier.}}
 
{{date|1er octobre 2013}} Plusieurs points sensibles ont été évoqués, du programme nucléaire de son pays à la question syrienne. La sincérité de ses propos est remise en question par de nombreux opposants qui lui imputent la responsabilité du massacre d’Achraf au début du mois de septembre 2013 qui a fait 52 morts et 7 otages.
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Longtemps réfuté par Mahmoud Ahmadinejad, l’Holocauste est enfin reconnu par le président iranien, le qualifiant de « grand crime » commis contre les juifs par les nazis. Un petit pas vers l’Occident avant un grand pas en arrière de la part du président : Rohani tient ensuite à préciser qu’il n’est en rien historien et qu’il ne relève donc pas de ses compétences de juger de l’ampleur de ce crime. Il rejoint finalement les discours de son prédécesseur en réfutant toute singularité à l’Holocauste et en rejoignant ce crime contre l’humanité avec la création de l’Etat juif.
 
La question du nucléaire est également abordée. M. Rohani assure plus de transparence sur l’avancement de son pays dans ses recherches. Mais derrière les paroles, les Occidentaux regrettent l’absence de concession. Si la position officielle du pays rappelle que le développement d’armes nucléaires ou de destruction massive est en total contradiction avec les principes religieux de l’Etatl’État iranien, le président met en avant le droit de son pays à maîtriser le nucléaire, quoiqu’en pensent les occidentaux.
 
Si la forme de ce discours se veut conciliante, le fond ne diffère quant à lui pas vraiment des allocutions prononcées par M. Ahmadinejad. La voie de la diplomatie est toutefois clairement affichée par le président Rohani qui souhaite renouer le contact avec les autorités occidentales, toujours perplexes. Entre la prise de position de l’Iran au sujet de la Syrie et le massacre d’opposants au régime iranien dans le camp d’Achraf au début du mois de septembre 2013, les doutes sur la sincérité du président ''modéré'' Rohani subsistent.
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Le 1{{er}} septembre dernier au matin, 52 opposants au régime de Rohani, réfugiés depuis le début des années 90 au camp d’Achraf en Irak, sont tués. Officiellement, aucun responsable précis n’est pointé du doigt par la communauté internationale. Officieusement, les opposants au régime toujours en vie, appartenant au CNRI ([[w:Organisation des moudjahiddines du peuple iranien|Conseil National de la Résistance Iranienne]]), imputent ce crime au régime iranien qui serait en relation étroite avec le gouvernement irakien depuis la chute de Saddam Hussein. Le doute plane sur les réels responsables et l’opposition accuse Rohani.
 
Quelques jours seulement avant l’attaque au camp d’Achraf, l’Iran était en discussion avec le ministre de l’Intérieur irakien. Après l’attaque, les Gardiens de la Révolution du régime iranien ont publié un communiqué dans lequel ils se réjouissent de cette attaque commise, selon eux, par « les forces djihadistes irakiennes ». Désormais, 7 résidents du camp d’Achraf sont pris en otage et détenudétenus près de Bagdad où les forces irakiennes souhaitent les remettre aux autorités iraniennes, information donnée par {{w|Catherine Ashton}}, la 1èrepremière vice-présidentprésidente de la Commission européenne, qui a précisé son « inquiétude », assurant « qu’il y a un risque important qu’ils soient extradés vers l’Iran ».
 
== Sources ==