« France : l'ANSM demande l'interdiction des encres pour tatouages de couleur » : différence entre les versions

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L'{{w|Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé}} (ANSM) a demandé mercredi la remise à plat d'un arreté publié en mars à sa demande et interdisant 59 colorants utilisés dans les encres de tatouage, {{Citation|pour raison de sécurité}}. Il s'agit d'appliquer le principe de précaution, car l'ANSM estime ne pas disposer {{Citation1|de données suffisantes à ce stade pour s'assurer de leur [[wikt:innocuité|innocuité]]}}.
 
Le dermatologue Jean-Luc Rigon explique que la composition des encres de couleurs est inconnue. {{Citation1|On peut retrouver l’encre dans les [[w:Ganglion lymphatique|ganglions lymphatiques]] et on ne sait pas ce que cela peut provoquer}} précise-t-il. De son côté, le dermatologue Jacques Bazex, auteur d'un rapport pour l'{{w|Académie nationale de Médecinemédecine}} qui dressait un constat {{Citation|alarmant}}, se dit satisfait et estime que le tatouage fait lui-même {{Citation1|courir des risques sanitaires}}. Les tatouages temporaires ne sont pas non plus sans risques, averti-t-il.
 
{{Citation1|Neuf encres de couleur sur dix utilisées sont concernées alors qu'il s'agit d'un principe de précaution et qu'aucun problème particulier n'a été constaté sur les personnes tatouées}} dénonce le {{w|syndicat national des artistes tatoueurs}} (SNAT). Si, au 1{{er}} janvier, l'interdiction est bien appliquée, {{Citation1|les tatoueurs devront bannir les couleurs ou passer les frontières}} annonce-t-elle.