« Centrafrique : démissions du président et du premier ministre » : différence entre les versions

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Après deux jours de fortes discussions à N'Djamena où se tenait le sommet extraordinaire de la {{w|Communauté économique des États de l'Afrique centrale}} (CEEAC), l'annonce de la démission du président de transition centrafricain {{w|Michel Djotodia}}, et de son premier ministre {{w|Nicolas Tiangaye}} est arrivée par un communiqué. Au cours de ce sommet extraordinaire, convoqué par le président {{w|Tchad|tchadien}}, {{w|Idriss Déby}}, les membres du Conseil national de transition centrafricain (des proches du chef de l'État centrafricain issus de l'ex-rébellion Séléka) ont voté en faveur du départ des deux dirigeants.
 
Cette double démission est la concrétisation d'une suite d'actions diplomatiques du {{w|Tchad}} et de la {{w|France}}, dès le 1{{er}} janvier le ministre français de la défense, {{w|Jean-Yves le Drian}} se trouve dans la capitale tchadienne, {{w|N'Djamena}}, où il rencontre Idriss Déby. Au soir du 1{{er}} janvier les deux hommes se mettent d'accord sur un départ prochain du président de transition centrafricain qu'ils jugent incapable de contrôler les {{w|Séléka|ex-Séléka}}. Le 2 janvier le ministre français se trouve à {{w|Brazzaville}} où il rencontre le président du {{w|République du Congo|Congo}}, puis dans la même journée il se rend à {{w|Libreville}}, la capitale du {{w|Gabon}}, où il s'entretient avec {{w|Ali Bongo}}. Il termine sa journée à {{w|N'Djamena}} où il rencontre une nouvelle fois Idriss Déby le 3 janvier au matin. À l'issue de la tournée africaine du ministre français de la défense les objectifs sont clairs, il s'agit d'obtenir la démission du président centrafricain, le départ des mercenaires soudanais et tchadiens de la Centrafrique et de désarmer les groupes ex-Séléka et anti-Balaka. Il ne restait plus qu'à attendre la tenue du sommet, et la pression des chefs d'état de la CEEAC, les 9 et 10 janvier pour sellersceller la décision.
 
L'annonce de la démission du président centrafricain et de son premier ministre a déclenché des scènes de liesse à {{w|Bangui}}. Plusieurs milliers d'habitants sont descendus sur les avenues de France, des Martyrs, de l'Indépendance et au carrefour des Nations unies en chantant {{guil|c’est fini, c’est fini !}}. Vendredi soir, l'armée française parlait d'une situation {{citation|tendue mais sous contrôle}} ne fessantfaisant état, dans la capitale, que de quelques pillages et de tirs sporadiques.
 
== Sources ==