« Ukraine : la loi sur la politique linguistique du pays abolie » : différence entre les versions

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La loi avait été votée en 2012 sur l'initiative du {{w|Parti des régions}}, au pouvoir à ce moment-là, dans un vote au parlement. Selon la loi il faut que dans une région, où une autre langue que la langue nationale est la langue maternelle pour au moins 10 % des habitants, cette autre langue obtienne le statut régional.
Entre autre ça permet l'utilisation de cette langue dans les procédures et communications des instituts locaux avec les citoyens. En plus, pour la première fois, la langue rusyne{{w|rusyn}}e avait été reconnue comme langue aparte, pas seulement un dialect comme auparavant.
 
Après l'adoption de la loi la langue russe obtenait le statut régional dans 13 des 37 unités administratives de l'Ukraine (provinces Odesa, Donecka, Dnipropetrovska, Ĥarkiva et autres). Dans quelques villes et villages c'étaient le hongrois, le krime-tatare et le roumain, qui recevaient ce statut. En quelques régions (provinces Ternopila et Lviva) des autorités locaux refusaient d' appliquer la loi.
de l'Ukraine (provinces Odesa, Donecka, Dnipropetrovska, Ĥarkiva et autres). Dans quelques villes et villages c'étaient le hongrois, le krime-tatare et le roumain, qui recevaient ce statut. En quelques régions (provinces Ternopila et Lviva) des autorités locaux refusaient d' appliquer la loi.
L'opposition contestait la loi, parce qu'elle considérait cette loi comme un menace pour la langue nationale (l' ukrainien) et avait promis de l' abolir au cas d' acquérir le pouvoir. Fin 2012, sur l'initiative de Vjaĉeslav Kirilenko, député de la fraction oppositionnelle "Batkivŝĉina" (: Patrie), avait été registré le projet de loi pour l'annulation de la réforme linguistique.
Après la victoire des forces de l'opposition de Euromaidan une partie des députés du Parti des Régions joignait l'opposition, qui de telle façon avec plus de 300 voix obtenait la majorité parlementaire.