« Ukraine : la loi sur la politique linguistique du pays abolie » : différence entre les versions

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[[Fichier:Possible regional languages in regions Ukraine.svg|thumb|left|300px|En couleur ont été marquées les régions en {{w|Ukraine}}, où selon le recensement de 2001 plus de 10 % des habitants ne considèrent pas l' {{w|ukrainien}} comme leur langue maternelle: <br>rouge&nbsp;-&nbsp;{{w|russe}}; <br>lila&nbsp;-&nbsp;{{w|russe}}&nbsp;et&nbsp;{{w|Tatar de Crimée|tatar de Crimée}}; <br>vert&nbsp;-&nbsp;{{w|roumain}}; <br>bleu&nbsp;-&nbsp;{{w|hongrois}}]]
{{Date|4 mars 2014}}
En {{w|Ukraine}}, le 23 février 2014, a été abolie la "{{guil|Loi concernant les fondaments de la politique linguistique du pays"}} № 5029-VI, qui permettait de donner un statut officiel à la langue {{w|russe}} et aux autres langues minoritaires. Poura ontété votéabolie, avec 232 desvoix pour sur les 450 députés duque compte le {{w|Conseil suprême d'Ukraine}}, le parlementParlement de l' Ukraineukrainien.
 
[[Fichier:Possible regional languages in regions Ukraine.svg|thumb|left|300px|En couleur ont été marquées les régions en {{w|Ukraine}}, où selon le recensement de 2001 plus de 10 % des habitants ne considèrent pas l' {{w|ukrainien}} comme leur langue maternelle: rouge&nbsp;-&nbsp;{{w|russe}}; lila&nbsp;-&nbsp;{{w|russe}}&nbsp;et&nbsp;{{w|Tatar de Crimée|tatar de Crimée}}; vert&nbsp;-&nbsp;{{w|roumain}}; bleu&nbsp;-&nbsp;{{w|hongrois}}]]
La décision était soutenue par la plupart des députés des fractions oppositionnelles {{w|Union panukrainienne « Patrie »|Patrie}} et {{w|Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme|UDAR}}, et tous les députés de la fraction nationaliste {{w|Union panukrainienne « Liberté »|Liberté}}.
 
La loi avait été votéeadoptée en 2012 sur l'initiative du {{w|Parti des régions}}, au pouvoir à ce moment-là, dans un vote au parlement. Selon la loi il fautsuffisait que dans une région, où une autre langue que la langue nationale estsoit la langue maternelle pour d'au moins 10 % des habitants, pour que cette autre langue obtienne le statut régional.
Entre autre çacela permetpermettait l'utilisation de cette langue dans les procédures et communications des institutsinstitutions locaux avec les citoyenslocales. En plus, pour la première fois, la langue {{w|rusyn}}e avait été reconnue comme langueune apartelangue, pas seulement un dialectdialecte comme auparavant.
 
AprèsAvec l'adoption de la loi la langue russe obtenait le statut régional dans 13 des 37 unitésrégions administratives de l'Ukraine (provinces {{w|Oblast d'Odessa|Odesa}}, {{w|Oblast de Donetsk|Donetsk}}, {{w|Oblast de Dnipropetrovsk|Dnipropetrovsk}}, {{w|Oblast de Kharkiv|Kharkiv}} et autres). Dans quelques villes et villages c'étaient le {{w|hongrois}}, le {{w|Tatar de Crimée|tatar de Crimée}} et le {{w|roumain}}, qui recevaient ce statut. EnMais dans quelques régions (provinces {{w|Oblast de Ternopil|Ternopil}} et {{w|Oblast de Lviv|Lviv}}) des autorités locales refusaient d' appliquer la loi.
 
L'opposition contestait la loi, parce qu'elle considérait cette loi comme une menace pour la langue nationale (l' {{w|ukrainien}}) et avait promis de l' abolir ausi cas d'elle acquérirobtenait le pouvoir. Fin 2012, sur l'initiative de Vjaĉeslav Kirilenko, député de la fraction oppositionnelle {{w|Union panukrainienne « Patrie »|Patrie}}, avait été registré le projet de loi pour l'annulation de la réforme linguistique.
Après l'adoption de la loi la langue russe obtenait le statut régional dans 13 des 37 unités administratives de l'Ukraine (provinces {{w|Oblast d'Odessa|Odesa}}, {{w|Oblast de Donetsk|Donetsk}}, {{w|Oblast de Dnipropetrovsk|Dnipropetrovsk}}, {{w|Oblast de Kharkiv|Kharkiv}} et autres). Dans quelques villes et villages c'étaient le {{w|hongrois}}, le {{w|Tatar de Crimée|tatar de Crimée}} et le {{w|roumain}}, qui recevaient ce statut. En quelques régions (provinces {{w|Oblast de Ternopil|Ternopil}} et {{w|Oblast de Lviv|Lviv}}) des autorités locales refusaient d' appliquer la loi.
L'opposition contestait la loi, parce qu'elle considérait cette loi comme une menace pour la langue nationale (l' {{w|ukrainien}}) et avait promis de l' abolir au cas d' acquérir le pouvoir. Fin 2012, sur l'initiative de Vjaĉeslav Kirilenko, député de la fraction oppositionnelle {{w|Union panukrainienne « Patrie »|Patrie}}, avait été registré le projet de loi pour l'annulation de la réforme linguistique.
Après la victoire des forces de l'opposition de {{w|Mouvement contestataire de 2013-2014 en Ukraine|Euromaidan}} une partie des députés du {{w|Parti des régions}} joignait l'opposition, qui de telle façon avec plus de 300 voix obtenait la majorité parlementaire.