« Ukraine : la loi sur la politique linguistique du pays abolie » : différence entre les versions

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Avec l'adoption de la loi la langue russe obtenait le statut régional dans 13 des 27 régions administratives de l'Ukraine (provinces {{w|Oblast d'Odessa|Odesa}}, {{w|Oblast de Donetsk|Donetsk}}, {{w|Oblast de Dnipropetrovsk|Dnipropetrovsk}}, {{w|Oblast de Kharkiv|Kharkiv}} et autres). Dans quelques villes et villages c'étaient le {{w|hongrois}}, le {{w|Tatar de Crimée|tatar de Crimée}} et le {{w|roumain}}, qui recevaient ce statut. Mais dans quelques régions (provinces {{w|Oblast de Ternopil|Ternopil}} et {{w|Oblast de Lviv|Lviv}}) des autorités locales refusaient d'appliquer la loi.
 
L'opposition contestait la loi, parce qu'elle la considérait cette loi comme une menace pour la langue nationale (l'{{w|ukrainien}}) et avait promis de l'abolir si elle obtenait le pouvoir. Fin 2012, sur l'initiative de Vjaĉeslav Kirilenko, député de la fraction oppositionnelle {{w|Union panukrainienne « Patrie »|Patrie}}, avait proposé un projet de loi pour l'annulation de la réforme linguistique.
 
Après la victoire des militants de l'opposition de {{w|Révolution ukrainienne de 2013-2014|Euromaidan}} une partie des députés du {{w|Parti des régions}} ont rejoint l'opposition, qui de telle façon avec plus de 300 voix obtenait la majorité parlementaire.