« Espace : les multiples océans de Ganymède » : différence entre les versions

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[[File:Ganymede diagram.svg|thumb|Ganymede diagram]]
La plus grosse [[ {{w|Lune]]}} de [[ {{w|Jupiter]]}} , Ganymède, serait, selon une nouvelle modélisation, constituée de plusieurs couches successives d'océans d'eau salée et de glaces tel un club sandwich.<ref>Ganymede May Harbor 'Club Sandwich' of Oceans and Ice, NASA, http://www.nasa.gov/jpl/news/ganymede20140501/#.U2uFy615P2c</ref>
 
Durant les années 1970, les scientifiques de la {{w|NASA}} soupçonnent la présence d'un océan sur {{w|Ganymède}}. Ce n'est qu'en 1990, avec la mission Galileo, qu'on confirma bel et bien la présence d'un océan sur la planète satellite. De plus, on détermina que le dit océan s'étendait à des profondeurs de plusieurs centaines de kilomètres et qu'il s'agissait d'eau salée contenant probablement du sulfate de magnésium. Les scientifiques croyaient donc, à ce moment, que le satellite abritait un océan prit en sandwich entre deux couches de glaces soit une au dessus et une au dessous de celui-ci.
Par contre, selon des nouvelles recherches financées par la {{w|NASA}} et menées par Steve Vance et son équipe; Christophe Sotin, Mathieu Choukroun (Jet Propulsion Laboratory) et Mathieu Bouffard (ENS-Lyon), il semblerait qu'un océan assez salé et possédant de l'ammoniaque peut exister en présence de glace dense (glace III). Une glace de type III est plus dense que la glace de type I que nous retrouvons sur la {{w|Terre}}. Plus le type de glace est élevé, plus celle-ci est dense et ses molécules sont compactées.
 
Les Scientifiques pensent que sur Ganymède, la glace de type I, qui est visible à la surface, est suivie dans les profondeurs par de la glace de type III, V et VI. De plus, ils pensent que puisque la glace de type III se forme dans un océan qui est salé celle-ci serait responsable d'un curieux phénomène. En effet, il semblerait que des flocons se formeraient à partir de l'eau pour ensuite tomber vers l'extérieur du satellite et enfin refondre en une couche liquide.<ref>Ganymède serait un sandwich d’océans et de glaces, Ciel et Espace, [En ligne], http://www.cieletespace.fr/node/11728</ref>
 
Bonne nouvelle : tel que l'on peut voir dans les schémas des couches du satellite, la couche la plus profonde, en contact avec le noyau rocheux de Ganymède, est une couche d'eau, et non une couche de glace comme on le croyait jusqu'ici.<ref>Ganymède serait un sandwich d’océans et de glaces, Ciel et Espace, http://www.cieletespace.fr/node/11728</ref>
Pour les exobiologistes, la présence d'eau associée à un substrat rocheux est une configuration favorable à l'apparition de la vie.<ref>Ganymède serait un sandwich d’océans et de glaces, Ciel et Espace, http://www.cieletespace.fr/node/11728</ref>
 
[[File:Jupitermoon.jpg|thumb|Jupitermoon]]
[[File:Moons of solar system.jpg|thumb|Moons of solar system]]
Ganymède est l'une des cinq lunes de notre système solaire censées contenir de vastes océans sous leur croûte de glace. Les autres lunes sont {{w|Europa}} et {{w|Callisto}} de {{w|Jupiter}} et {{w|Titan}} et {{w|Encelade}} de {{w|Saturne}}.
 
À ce jour, L'{{w|Agence spatiale européenne}} (ESA) développe une mission appelée ''Jupiter Icy Moons Explorer'' afin de visiter, dans les années 2030, Europa, Ganymède et Callisto. La NASA et le JPL travaillent présentement à l'élaboration de trois instruments nécessaires à la mission dont le lancement est prévu pour 2022.