« France : trois jours avec les zadistes du Testet » : différence entre les versions
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[[File:3-jours-Testet, dévastation-52, générateur.jpg|thumb|Le transformateur objet des affrontements ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse.]]
C'est dans ce contexte qu'une grande manifestation de réoccupation est appelée pour le 25 octobre. Le chantier avait été totalement évacué, à l'exception d'une cabane et d'un groupe électrogène, et la manifestation autorisée. Le retour, en fin de journée, des forces anti-émeute, semble avoir provoqué de nouveaux affrontements, qui durent jusqu'à la fin de la nuit. C'est en se rendant sur le chantier de construction, semble-t-il pour observer les affrontements, que Rémi Fraisse est touché dans le dos par une grenade
Immédiatement, de nombreuses manifestations de soutien ont lieu dans toute la France, notamment dans les villes où les mouvements contestateurs sont les plus importants : Rennes, Toulouse, Paris. Le mouvement écologiste associatif se mobilise lui aussi fortement. Hervé Kempf, sur Reporterre, constate que ce n'est que l'aboutissement d'une longue suite de violences et de dénis de démocratie. Cette coupure entre décideurs et la partie de la population qui se sent concernée par la crise écologique semble résumée par la saillie de {{w|Thierry Carcenac}} : « Mourir pour des idées, c'est une chose, mais c'est quand même relativement bête ».
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