« Syrie : les djihadistes de l'État islamique aux portes de la cité antique de Palmyre » : différence entre les versions

[version non vérifiée][version non vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
orthographe
orthographe
Ligne 5 :
« Palmyre est menacé », a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). « La bataille se déroule à deux kilomètres à l'est de la ville après que l'EI s'est emparé de tous les postes de l'armée entre al-Soukhna et Palmyre ». Palmyre est un site d'une valeur inestimable, elle est baptisée la « Perle du désert », elle est l’un des foyers culturels les plus importants du {{W|monde antique}}. Elle abrite des ruines monumentales. L'{{W|Unesco}}, qui s'inquiète de l'avenir du patrimoine architectural syrien, lance un nouveau cri d'alarme pour sauver Palmyre : «Je suis profondément préoccupée par les informations qui nous parviennent de Palmyre. Il faut sauver Palmyre», a indiqué {{W|Irina Bokova}} sa directrice générale, dans une déclaration transmise à l'AFP.
 
Les djihadistes avaientont déjà détruitsdétruit les sites de {{W|Nimroud}} et {{W|Hatra}} en {{W|Irak}}, où ils ont mis en scène la destruction de statues d’une valeur historique inestimable, au nom d’une lutte menée par l'EI contre l’{{W|idolâtrie}}. Pour éviter de nouvelles destructions, l’armée syrienne a décidé déployé des troupes. Le gouverneur de la province de {{W|Homs}}, dont fait partie Palmyre, a ainsi assuré, vendredi 15 mai, que la situation était « sous contrôle » : « L’armée a envoyé des renforts et l’armée de l’air bombarde les positions » de l’EI, ce que confirme l’OSDH.
 
Depuis la nuit de mardi à mercredi, les combats dans cette zone ont fait environ 110 tués, dont 70 membres des forces du régime, parmi lesquels six officiers, et 40 jihadistes, dont deux chefs.