« France : publication du rapport sur la radicalisation djihadiste des jeunes » : différence entre les versions

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Précision de la sociologie des personnes concernées
Pour Marc Sageman, cité par le rapport, le djihadiste ressemble à un étudiant petit-bourgeois acculturé et frustré.
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La radicalisation djihadistes a produit des effets visibles dès l'année 2013. Delon le rapport 80% des signalements concernent des CSP moyennes et supérieures.
 
Pour Marc Sageman, cité par le rapport, le djihadiste ressemble à un étudiant petit-bourgeois acculturé et frustré.
Le rapport laisse entendre que les défauts du système actuel sont plus en cause que l'idéologie djihadiste.
 
{{citation3|Le succès des recruteurs djihadistes auprès des jeunes repose sur l'adhésion à un projet politique entrant en résonance avec leurs préoccupations internationales et leur rejet de la société démocratique occidentale, plus qu'à une doctrine religieuse fondamentaliste|Malek Boutih|rapporteur}}
 
{{citation3|La société est vécue comme totalement verrouillée, ce qui génère une grande frustration|Malek Boutih|rapporteur}}
Le rapport laisse entendre que les défauts du système actuel sont plus en cause que l'idéologie djihadiste.
 
{{citation3|Le corpus de valeurs et l'ordre social très peu contraignant de nos sociétés démocratiques occidentales ne fournissent pas un cadre suffisamment englobant et sécurisant pour s'y ancrer et s'y attacher (…). La notion de République est inintelligible, comme diluée dans le libéralisme et la modernité, et le sentiment d'appartenance à une communauté nationale est très affaibli. Or une partie de la jeunesse refuse ces valeurs trop “molles” et cherche à se distinguer.|Malek Boutih|rapporteur}}