« France : publication du rapport sur la radicalisation djihadiste des jeunes » : différence entre les versions

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Pour Marc Sageman, cité par le rapport, le djihadiste ressemble à un étudiant petit-bourgeois acculturé et frustré.
Conclusion du rapport et de l'article.
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{{citation3|Si les premières vagues de djihadistes comportaient essentiellement des individus fragilisés, plus faciles à recruter, désormais les recruteurs ciblent des proies au profil plus stable et moins détectable et on peut penser que ce phénomène va s'amplifie|Malek Boutih|rapporteur}}
 
La radicalisation djihadistes a produit des effets visibles dès l'année 2013., Delonmais leles rapportgermes 80%sont desplus signalementsanciens, concernentils desétaient CSPdéjà annoncés en 2004 par un rapport moyennesde etJean-Pierre supérieuresObin.
 
Selon le rapport 80% des signalements concernent des CSP moyennes et supérieures.
 
Pour Marc Sageman, cité par le rapport, le djihadiste ressemble à un étudiant petit-bourgeois acculturé et frustré.
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{{citation3|Le corpus de valeurs et l'ordre social très peu contraignant de nos sociétés démocratiques occidentales ne fournissent pas un cadre suffisamment englobant et sécurisant pour s'y ancrer et s'y attacher (…). La notion de République est inintelligible, comme diluée dans le libéralisme et la modernité, et le sentiment d'appartenance à une communauté nationale est très affaibli. Or une partie de la jeunesse refuse ces valeurs trop “molles” et cherche à se distinguer.|Malek Boutih|rapporteur}}
 
Le rapport indique toutefois, que les djihadistes sont appâtés par les ponts en or qui leur sont fait par Daech, notamment en terme financiers et d'hébergement. Ceci est donc une échappatoire pour ceux qui n'ont pas trouvé d'autres manières de réussir à construire leur projet de vie.
 
Les plus naïfs et les plus haineux des citoyens français peuvent, toujours selon le même rapport, également être attirés par une idéologie présentée comme une réponse à un contexte de confusion internationale et de décadance.
 
Le rapport reprend également l'idée de Xavier Crettiez selon laquelle la radicalité djihadistes prend le relais des autres mouvements radicaux aujourd'hui affaiblis: déclin de l'ulragauche, notabilisation de l'extrême droite, fin des violences nationalistes et indépendantistes.
 
La radicalisation [[w:Salafisme djihadiste|Salafiste djihadiste]] s'appuie également, selon les thèses d'Al Souri, sur ce qui est présenté comme de l'[[w:islamophobie|islamophobie]]. Ce vocabulaire d'islamophobie a été créé dans une stratégie visant à mettre la communauté musulmane en porte à faux par rapport au reste de la population occidentale a dessein de permettre une guerre civile.
 
Le rapport indique que les techniques de radicalisation de la jeunesse s'appuient sur des techniques sectaires, notamment la clandestinité et la rupture d'avec la famille.
 
 
Le rapport fait également le constat d'une jeunesse laissée abandonnée à elle même, abandonnée de toute éducation, de tout maillage associatif et de tut lien social.
 
Le rapport mentionne également que ce phénomène de radicalisation n'est pas seulement constitué d'une dimension militaire et/ou terroriste, la radicalisation présente également une facette plus propre, au travers d'un prosélitisme pacifique (propagande, finance, logistique).
 
Après avoir posé ce constat, le rapport donne des pistes pour orienter l'action: le signalement, l'école, les associations, la culture, l'antiracisme républicain, l'argent, la famille, le territoire républicain, et l'immigration républicaine, l'internet, la parole et la fraternité.