« Ouverture à Istanbul d'un synode de 14 Églises orthodoxes, appelé à se pencher sur l'affaire de la destitution du patriarche Irénée » : différence entre les versions

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Parmi les représentants attendus sont annoncés, outre ceux de la puissance invitante au synode, les chefs des [[w:Église orthodoxe|Églises orthodoxes]] d'[[w:Église orthodoxe albanaise|Albanie]] (archevêque de Tirana), d'[[w:Église orthodoxe d'Alexandrie|Alexandrie]] (patriarche), d'[[w:Église orthodoxe d'Antioche|Antioche]] (patriarche, siégeant à Damas), de [[w:Église orthodoxe bulgare|Bulgarie]] (patriarche, siégeant à Sofia), de Chypre (archevêque, siégeant à Salamis), de [[w:Église orthodoxe géorgienne|Géorgie]] (patriarche, siégeant à Tbilissi), de [[w:Église orthodoxe grecque|Grèce]] (archevêque d'Athènes), de Pologne (métropolite de Varsovie), de [[w:Église orthodoxe roumaine|Roumanie]] (patriarche de Roumanie, siégeant à Bucarest), de [[w:Église orthodoxe de Russie|Russie]] (patriarche de Moscou), de [[w:Église orthodoxe serbe|Serbie]] (patriarche de Serbie) et de l'Église orthodoxe tchèque et slovaque (évêque orthodoxe de Prague).
 
L'un des représentants sur lesquels devrait se focaliser l'attention est le patriarche orthodoxe de Jérusalem{{refl|1}}, Irénée I{{er}}, qui est l'objet, depuis plusieurs semaines, d'une révolte ouverte d'une partie de son clergé, qui a organisé, au début du mois de mai, un synode, dont la légalité est contestée, ayant abouti à la « destitution » du patriarche à alla suite d'une affaire de vente de biens immobiliers appartenant à l'Église.
 
Les diverses autorités civiles et religieuses étaient d'abord restées dans une certaine expectative face à cette destitution. L'État d'[[w:Israël|Israël]], qui a gardé des relations distantes avec Irénée I{{er}} (ne reconnaissant son autorité qu'en [[w:2004|2004]], soit trois ans après son élection) s'est maintenu jusqu'ici dans un silence prudent. Le royaume de [[w:Jordanie|Jordanie]], qui exerce une certaine tutelle sur le patriarcat, a fini par reconnaître, vendredi 20 mai, par la voix du roi [[w:Abdallah II de Jordanie|Abdallah II]], une certaine légitimité à la nomination de trois administrateurs provisoires, tandis que le gouvernment jordanien les invitait, dimanche 22 mai, à nommer un « gardien temporaire » (''temporary caretaker''). Le patriarche de Constantinople, qui dispose d'une autorité morale incontestée dans toute la communion orthodoxe (il est généralement considéré comme « le premier entre ses pairs ») avait quant à lui reconnu, deux jours après le synode de Jérusalem, une certaine légitimité à la décision prise par les prélats qui avaient destitué Irénée I{{er}}, en raison de la large majorité qui s'était dégagée à son encontre.