« Le Donbass à la croisée des chemins » : différence entre les versions
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=== La Russie recherchait un « compromis » ===
Depuis l'accord de cessez-le-feu, les séparatistes comme la Russie ont largement adouci leur rhétorique envers le gouvernement ukrainien. Les accusations de « fascisme », autrefois fréquentes, sont
Le 28 décembre 2015, Vladimir Poutine nomme {{w|Boris Gryslov}}, une importante figure politique, pour dialoguer avec le président ukrainien sur cette question. Beaucoup d’observateurs y voient le signe d'une priorité donnée au dossier ukrainien et d'une volonté d'arriver à un accord via les accords de Minsk. Les intérêts russes à voir se réaliser un tel scénario sont multiples. Moscou pourrait ainsi espérer la fin des sanctions occidentales qui visent son économie alors que le pays est frappé par la chute des cours du pétrole et doit réduire son budget. Ainsi, la réintégration du Donbass à l'Ukraine permettrait d'économiser le soutien financier accordé à la région. De même, la Russie peut ainsi espérer regagner en influence sur l'Ukraine grâce à un Donbass réintégré et autonome, qui pourrait influencer la politique ukrainienne de l'intérieur. La question d'un potentiel droit de véto de la région concernant l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN ou à l'Union européenne a aussi été mis en avant. Plus simplement, la Russie pourrait aussi se réjouir du retour à l'Ukraine d'un électorat largement russophile ou de la mise en place, grâce à un « statut particulier » d'une fédéralisation de fait, idée longtemps soutenue par la Russie. Une telle hypothèse peut donc paraître compatible avec les intérêts russes.
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== Sources ==
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