« France : la CGT empêche la publication des journaux qui ne relaient pas un appel du syndicat » : différence entre les versions

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Dans les faits, seul un quotidien national est présent dans les kiosques aujourd'hui, ''{{w|L'Humanité}}'', et ce n'est pas un hasard puisqu'il s'agit du seul quotidien national a avoir publié la tribune du syndicat. Qualifié de journal qui {{citation|s'est couché}} par le directeur de ''{{w|Libération (journal)|Libération}}'', {{w|Laurent Joffrin}}, ''L'Humanité'' s'est défendu en précisant que le journal publiait {{citation|bien volontiers}} cette tribune.
 
Les responsables des principaux quotidiens nationaux ont exprimé, à des degrés divers, leur mécontentement face à ce blocage. Pour ''{{w|L'Opinion}}'' il s'agit d'une {{citation|intrusion scandaleuse du syndicat dans les contenus des médias}} que le journal estime comme {{citation|une atteinte à la démocratie et à la liberté de la presse}} qualifiant la tribune de la CGT de {{citation|tract appelant le gouvernement à retirer la loi Travail}}. De son côté, ''Libération'' estime avoir {{citation|bien fait de refuser}} la publication et ajoute que le journal {{citation|n’a jamais publié de communiqué sous la pression et on ne le fera jamais}}. ''{{w|Le Figaro}}'' dénonce des {{citation|blocages scandaleux}} dont le journal est victime et estime qu'ils {{citation|témoignent de la surenchère politique radicale de la CGT}}. Dans un éditorial, le directeur des rédactions du journal précise que la CGT a exigé la publication de la tribune en échange de la parution du journal. Pour le journal ''{{W|Le Monde}}'', ce blocage est {{Citation|intolérable}} et Louis Dreyfus, président du directoire du journal, estime qu'{{Citation|en d'autres temps, on aurait appelé ça de la censure}}.
 
=== « ni exigence, ni diktat » ===