« Le porte-parole de la Maison Blanche attaque les médias lors de sa première allocution » : différence entre les versions

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[[Fichier:Sean Spicer White House (unofficial press meeting 2017).png|thumb|Sean Spicer, lors du point presse officieux du 21 janvier]]
{{Date|22 janvier 2017}}
Le nouveau porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a tenu un point presse non prévu samedi soir pour recadrer sèchement les journalistes, lors de sa première allocution depuis la salle de presse de la ''West Wing'' (l'aile Ouest de la Maison Blanche où se trouve le cabinet du président).
 
Alors que le premier point presse quotidien était prévu pour lundi, le porte-parole s'est présenté devant la presse samedi soir, au lendemain de l'investiture de Donald Trump. Ce point presse non prévu était d'ailleurs justifié par la couverture médiatique de cette investiture : le cabinet Trump reproche aux médias de sous-estimé le nombre de personnes ayant assisté aux cérémonies. Sans apporter de preuves pour soutenir ses propos, Spicer a affirmé que {{Citation1|Lesles photographes ont été intentionnellement orientés de façon à minimiser l'énorme soutien qui s'était accumulé devant le {{w|National Mall}}}}. Des photos aériennes, prises au même endroit en 2009 et vendredi, montrent qu'une foule beaucoup plus importante avait assisté à la première investiture d'Obama.
 
Affirmant qu'il n'existait pas de chiffres officiels pour la foule de vendredi, il a critiqué la comparaison faite par les médias, qu'il a qualifiées de {{Citation1|honteuse et fausse}}.
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[[File:White House Spokesman Spicer Holds News Conference.webm|center|750px]]
 
AÀ l'issue de sa déclaration, bégayée en lisant un document préparé à l'avance, le Sean Spicer a quitté la salle de presse sans répondre à aucune question, laissant les journalistes abasourdis par la violence des propos tenus par le porte-parole du président.
 
A l'issue de sa déclaration, bégayée en lisant un document préparé à l'avance, le Sean Spicer a quitté la salle de presse sans répondre à aucune question, laissant les journalistes abasourdis par la violence des propos tenus par le porte-parole du président.
 
Cette déclaration à la presse a provoqué la polémique et suscité de nombreux commentaires, comme celle de Bill Kristol, un analyste politique conservateur : {{Citation1|C'est embarrassant, en tant qu'Américain, d'assister à ce briefing par Sean Spicer depuis le pupitre de la Maison Blanche. Pas le [[w:Comité national républicain|RNC]]. La Maison Blanche.}}
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;Trump rouvre les hostilités avec la presse
 
Plus tôt dans l'après-midi, le nouveau président, Donald Trump, a lui aussi accusé les médias à l'occasion d'un discours à la [[w:Central Intelligence Agency|CIA]]. Cette visaitCelle-ci devait permettre au nouveau président de rassurer l'agence de renseignement après desles dernières semaines tendues, où il a remis en cause la compétence des agences américaines et où il a refusé d'assister à son [[w:President's Daily Brief|briefing quotidien de sécurité]] tous les jours.
 
{{Citation3|Les journalistes sont parmi les êtres humains les plus malhonnêtes du monde|Donald Trump}}
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;Rassemblements inédits à Washington DC et à travers le pays
Certains commentateurs voit la polémique lancé par Sean Spicer comme un contre-feu pour concurrencer l'information principale du joursjour : les millions de personnes ayant défilé dans la capitale fédérale et dans les grandes villes du pays pour montrer leur opposition aux lignes politiques prônées par Trump pendant sa campagne et dans son discours d'investiture. Ces rassemblements d'ampleur inédites dépassent même les rassemblements contre la guerre en Irak sous l'administration de George W. Bush.