« La disparition de l'opposant historique sème la confusion dans la classe politique en RDC » : différence entre les versions

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{{Date|1822 février 2017}} Plusieurs jourssemaines après la mort d’{{w|Étienne Tshisekedi}}, survenue le 1{{er}} février, à l'âge de 84 ans, l'inquiétude monte parmi les ''parlementaires debout'', le forum qu'il avait initié de son vivant. Le défunt fut trois fois ministre de la république du {{w|Zaïre}} sous le règne de {{w|Mobutu Sese Seko|Mobutu}}. Plus tard, il se sépare de ce dernier, qui avait imposé un régime dictatorial caractérisé par un parti unique, auquel « ta Tshitshi » avait dit « non ». Depuis lors, il est resté opposant et connu pour son charisme. Il s'est opposé à Mobutu, à {{w|Laurent-Désiré Kabila}} et, dernièrement, au fils et successeur de ce dernier, {{w|Joseph Kabila}}. Il disparaît à un moment crucial, car c'est lui qui était nommé à la tête du comité de suivi pour la transition et l'organisation des élections d'ici fin 2017, selon les accords du dialogue politique en cours sous l'égide de la conférence épiscopale de la {{w|République démocratique du Congo|RDC}}, à laquelle il avait délégué sa plate-forme de rassemblement de l'opposition.
 
Tshisekedi fut trois fois ministre de la république du {{w|Zaïre}} sous le règne de {{w|Mobutu Sese Seko|Mobutu}}. Plus tard, il se sépare de ce dernier, refusant de soutenir son régime qu'il considérait comme dictatorial (parti unique). Il reste par la suite opposant. Qualifié de « charismatique », il s'oppose ainsi à {{w|Laurent-Désiré Kabila}} et, dernièrement, au fils et successeur de ce dernier, {{w|Joseph Kabila}}.
Plus qu'un décès habituel, les congolais s'inquiètent pour la suite du dialogue et l'avenir de la démocratie, car il était le seul à avoir la capacité de mobilisation populaire et était l'unique opposant crédible aux yeux des congolais. De son côté, le représentant spécial du secrétaire des Nations-Unies en RDC salue la mémoire de celui qu'il appelle le père de la {{w|démocratie}} en RDC et demande aux délégués des assises au dialogue du centre inter-diocésain d'appliquer l'accord du 31 décembre dernier, que Tshisekedi avait signé. Ce serait l'unique manière de l'honorer, estiment-ils. Mais on note également que cet accord connaît des difficultés quant à son application du fait de « manœuvres politiciennes » et du manque de volonté de la majorité présidentielle qui a peur de voir l'alternance au sommet de l’État se réaliser. Toutefois, cette impasse va très probablement grandir avec le départ de l'opposant charismatique Tshisekedi, mais les congolais devront être courageux. Seule la lutte libère, comme disait toujours « ya Tshitshi ».
 
Son décès intervient à un moment crucial, car c'est lui qui était nommé à la tête du comité de suivi pour la transition et l'organisation des élections d'ici fin 2017, selon les accords du dialogue politique en cours sous l'égide de la conférence épiscopale de la {{w|République démocratique du Congo|RDC}}, à laquelle il avait délégué sa plate-forme de rassemblement de l'opposition.
L'organisation de ses obsèques suscite, comme l'on pouvait raisonnablement s'y attendre, la controverse.
 
Les congolais s'inquiètent pour la suite du dialogue et l'avenir de la démocratie, car il était considéré comme le seul à avoir la capacité de mobilisation populaire et était l'unique opposant crédible aux yeux des congolais.
 
De son côté, le représentant spécial du secrétaire des Nations-Unies en RDC salue la mémoire de celui qu'il appelle le père de la {{w|démocratie}} en RDC et demande aux délégués des assises au dialogue du centre inter-diocésain d'appliquer l'accord du 31 décembre dernier, que Tshisekedi avait signé. Ce serait l'unique manière de l'honorer, estime-il.
 
On note cependant que cet accord connaît des difficultés quant à son application. Des « manœuvres politiciennes » et un manque de volonté de la majorité présidentielle qui aurait peur de voir l'alternance au sommet de l’État se réaliser seraient en cause.
 
Cette impasse pourrait fort probablement s'amplifier du fait du départ de l'opposant Tshisekedi.
 
L'organisation de ses obsèques suscite, comme l'on pouvaitle raisonnablement s'y attendrecraignait, la controverse.