« France : une fusillade à Grasse fait plusieurs blessés » : différence entre les versions

{{Date|17 mars 2017}} Ce jeudi, uneUne fusillade a éclaté hier dans le {{w|lycée Alexis de Tocqueville}} à {{w|Grasse}} ({{w|Alpes-Maritimes}}, {{w|France}}). On dénombre huit blessés, dont le {{w|proviseur}}. Le suspect, un élève de 16 ou 17 ans scolarisé en Première L dans l'établissement et inconnu des services de renseignement, a été arrêté au bout de cinq minutes, n'ayant opposé {{Citation|aucune résistance}}. Il a ensuite été placé en {{w|garde à vue}} pour {{Citation|tentatives d’assassinats}} et ses parents on été entendus par les enquêteurs.

Armé d'un {{w|fusil}} à plomb, d'un {{w|pistolet}}, d'un {{w|revolver}} et de deux {{w|grenade}}s à plâtre, après pénétré dans l'établissement vers 12 h 30, le suspect, qui visait vraisemblablement le proviseur, a ouvert le feu sur ce dernier, qui a été blessé. Sa blessure n’auraitn'aurait cependant pas de {{Citation|conséquences vitales}}. Sept autres personnes ont également été blessées. Plus précisément, quatre personnes ont été blessées par des plombs puis hospitalisées et six autres ont été choquées ou blessées lors de bousculades.

{{Citation|J'ai vu et entendu une horde d'élèves courir dans la rue. J'ai vu des élèves sauter au-dessus des grilles qui entourent le lycée. Un adulte a dit : {{Citation|il y a eu un coup de feu}}.}}. {{Citation|C'était la panique totale.}}, ont confié des témoins. {{Citation|J'ai entendu quatre coups de feu, on a commencé à courir. Les policiers sont arrivés, c'était la panique totale. Dans le hall, il y avait des traces de sang.}}, témoigne pour sa part un lycéen qui a pu se réfugiermettre à l'abris.

À la suite de l'[[France : une personne blessée par un courrier piégé au siège du FMI‎|explosion d'une enveloppe piégée]] au siège du {{w|FMI}}, à {{w|Paris}}, et cette fusillade, le {{w|Premier ministre}} {{w|Bernard Cazeneuve}} a écourté une visite dans la {{w|Somme}} et {{w|François Hollande}} a confié en milieu d’aprèsd'après-midi, depuis la {{w|Corrèze}} où il se trouvait en déplacement, que {{Citation|tout cela me conduit à justifier l’étatl'état d’urgenced'urgence}}. La {{w|Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l’Éducationl'Éducation nationale}}, {{w|Najat Vallaud-Belkacem}}, ainsi que le président du {{w|conseil régional}} de {{w|Provence-Alpes-Côte d'Azur}}, {{w|Christian Estrosi}}, se sont rendus sur place.

Vallaud-Belkacem a donné des précisions concernant l'attaque et le suspect. Elle a ainsi affirmé que {{Citation|le proviseur s’ests'est précipité}} vers l’adolescentl'adolescent après qu'il a sorti son arme {{Citation|pour tenter de le raisonner}}. Une action qu'elle qualifie d'{{Citation|héroïque}}.

{{w|Éric Ciotti}}, député {{w|Les Républicains|LR}} des Alpes-Maritimes, a demandé à la ministre de l’Éducationl'Éducation que le proviseur reçoive la {{w|Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur}}.

|auteur= Le Figaro.fr

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