« Un Français enlevé au Tchad » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « {{Date|23 mars 2017}} Un Français a été enlevé tôt ce jeudi au {{w|Tchad}}, a confirmé le {{w|ministère des affaires étrangères}} {{w|France|français}} sans pré... »
(Aucune différence)

Version du 23 mars 2017 à 21:39

Publié le 23 mars 2017
Un Français a été enlevé tôt ce jeudi au Tchad, a confirmé le ministère des affaires étrangères français sans préciser son identité. « Nous sommes mobilisés avec les autorités tchadiennes pour parvenir à la libération de notre compatriote », a-t-il communiqué.

Une source militaire tchadienne précise que le Français a été enlevé dans la zone de Goz Beida, près de la frontière avec le Soudan. Des ravisseurs, on ne sait pour l'instant pas grand-chose, mis à part qu'ils sont venus en pick-up et à moto.

La dernière fois qu'un Français avait été enlevé dans le pays remonte au 9 novembre 2009. Il s'agissait de Laurent Meurice, agronome travaillant pour le CICR, kidnappé dans l’est du pays par un groupe soudanais du Darfour baptisé les « Aigles de libération de l’Afrique », avant d'être libéré 89 jours plus tard, le 6 février 2010.

Jusqu'à présent, il n'y avait plus qu'un seul cas répertorié d'otage français dans le monde, celui de Sophie Pétronin, sexagénaire qui dirigeait une association d’aide à l’enfance. Elle avait été enlevée par des hommes armés, qui n'ont jamais revendiqué l'enlèvement, le 24 décembre 2016 à Gao, dans le nord du Mali.

Le Darfour, province soudanaise à la frontière avec le Tchad, est miné par une guerre civile depuis 2003. Le Tchad est l’un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il abrite d'ailleurs le QG de la force antiterroriste « Barkhane », constituée de 4 000 hommes, situé à N’Djamena et menant des opérations dans cinq pays du Sahel : la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.


Source